•Conférence de presse tenue ce mardi par la Délégation de l’UE auprès de République du Burundi. Le message est clair : l’UE continue de partager sa préoccupation continue quant à la situation des droits de l’Homme et de libertés fondamentales et souligne la nécessité de rester dans le cadre de l’Accord d’Arusha qui a permis au Burundi de retrouver la paix et le développement.
Selon Koen Vervaeke, directeur général pour l’Afrique du service européen d’Action extérieure, «le gouvernement burundais doit coopérer pleinement avec les efforts du président Mkapa au titre de la médiation régionale ainsi qu’avec les mécanismes mis en place par le Conseil des droits de l’Homme et par l’Union Africaine ».
Signalons que cette délégation de l’Union Européenne a rencontré le gouvernement burundais ce lundi. C’était pour participer à la session d’évaluation prise par l’UE le 14 mars 2016, dans le cadre des consultations de l’article 96 de l’Accord de Cotonou.
Dans un communiqué, le ministre des affaires étrangères se félicite des efforts du gouvernement notamment dans le dialogue inter-burundais, le renforcement de la sécurité et de la liberté de la presse.
«Le Burundi privilégie le dialogue avec ses partenaires», a indiqué le chef de la diplomatie burundaise, Alain-Aimé Nyamitwe. Il appelle l’UE à lever toutes les mesures restrictives prises le 14 mars 2016.
•«Le Cndd-Fdd cherche à ralentir le dialogue inter-burundais en demandant au facilitateur dans la crise burundaise, Benjamin Mkapa de venir à Bujumbura pour s’entretenir avec certaines organisations de la société civile et certains partis politiques qui n’ont jamais eu la chance d’être invités à Arusha». C’est la réaction du vice-président du parti Sahwanya Frodebu, Léonce Ngendakumana. Il précise que toutes les couches sociales sont représentées à Arusha et demande plutôt la reprise des pourparlers.
Le parti Uprona n’est pas de cet avis. Pour Abel Gashatsi, président de ce parti, le facilitateur Mkapa devrait venir entendre les partis politiques ainsi que les différentes associations qui ne peuvent pas se rendre en Tanzanie faute de moyens.
•Les caféiculteurs lancent un cri d’alarme : «Nous travaillons à perte au vu des efforts consentis pour entretenir les champs et du prix dérisoire du kilo de cette culture d’exportation. Seules les sociétés qui collectent le café font du profit au détriment des paysans».
L’Autorité de régulation de la filière café se veut rassurant : «Il y a des pourparlers pour que le prix soit revu à la hausse et cela pourra apporter un léger mieux aux caféiculteurs».
•Le musicien Vianney Nzigamasabo alias Vichou Love, leader du groupe Peace and Love compte se lancer à la conquête de l’EAC et de toute l’Afrique. De nouveaux tubes sont en préparation et cette fois-ci, la plupart des chansons seront en swahili et en anglais pour toucher l’ensemble de la sous-région.
«Même nos chansons qui ont cartonné seront remixées et chantées dans ces deux langues», a révélé ce musicien malvoyant. C’est au moment où ce 4 octobre, le monde entier célèbre la Journée internationale des aveugles et malvoyants.
Il appelle le gouvernement burundais et tous les bienfaiteurs à tout faire pour aider cette catégorie souffrant de ce handicap. « Il y a certes quelques efforts comme cette école pour enfants malvoyants mais cela ne suffit pas».
