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Au sommaire de l’édition de ce mardi 4 juillet 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

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04/07/2017 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce mardi 4 juillet 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’
Des policiers maltraitant un manifestant.

• « En deux ans, au moins 1 200 personnes auraient été tuées, entre 400 et 900 auraient été victimes de disparitions forcées, plusieurs centaines voire des milliers de personnes auraient été torturées, plus de 10 000 seraient encore détenues arbitrairement et près de 400 000 Burundais se sont réfugiés dans les pays voisins. » C’est dans un communiqué sorti par la FIDH conjointement avec cinq organisations burundaises, ce mardi 04 juillet.

Selon ces organisations, la majorité de ces violations des droits Humains sont commises par les services de sécurité burundais et les milices qui agissent sous leur contrôle, et affectent en premier lieu la population civile. Afin de mettre un terme aux violences et lutter contre l’impunité des auteurs des crimes graves commis au Burundi depuis avril 2015, ces organisations exhortent aux autorités burundaises à mettre un terme immédiat aux violations des droits humains, mener des enquêtes indépendantes, impartiales et efficaces sur les allégations relatives à de telles exactions et à s’engager dans les plus brefs délais dans le processus de dialogue inter-burundais mené sous l’égide de la Communauté d’Afrique de l’Est et la médiation ougandaise et garantir son inclusivité.

Le ministre des droits de l’Homme, Martin Nivyabandi évoque un rapport est biaisé qui s’inscrit dans la logique des rapports déjà publiés. «Il a été concocté dans l’optique d’inciter la communauté internationale à prendre des sanctions contre le Burundi. »

Ce membre du gouvernement soutient que ce document ne rapporte pas la réalité qui prévaut dans le pays. Il indique que les rapports des organisations sur place témoignent d’une amélioration. Il rappelle que les organisations burundaises, qui ont participé à la rédaction de ce rapport, sont en conflit avec la justice burundaise. Et d’ajouter aussitôt : « C’est un rapport tendancieux : de la 1ère page à la dernière, il ne pointe du doigt que le gouvernement. Nulle part n’est mentionnée l’existence d’autres criminels. »

• Le Cnared Giriteka a lancé un cri de détresse aux chefs d’Etat réunis à l’occasion du 29ème sommet de l’Union africaine. Il leur demande de venir en aide au peuple burundais, parlant d’une grave crise multidimensionnelle que connaît le Burundi depuis plus de deux ans. La coalition de l’opposition fait savoir que les rapports fiables indiquent clairement que le Burundi peut basculer dans ce que certains qualifient d’atrocités de masse. Elle demande aux Chefs d’Etats et de gouvernements de garder à l’esprit qu’ils sont les garants de la paix et de la stabilité des peuples africains et de prendre leurs responsabilités pour ramener la paix et la sécurité comme ils l’ont fait en Gambie, en faisant bon usage des instruments que leur donne la Charte Africaine de la Démocratie et de la Bonne gouvernance.

Le CNARED réclament des négociations inclusives entre le pouvoir de Bujumbura et l’opposition mais demande qu’il y ait un environnement favorable pour faire aboutir ce processus. Il appelle à ces Chefs d’Etats et de gouvernements de tout faire pour interdire au gouvernement burundais de réviser la Constitution car ça mettrait un coup d’arrêt définitif au dialogue.

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