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Au sommaire de l’édition de ce mardi 3 janvier 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

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03/01/2017 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce mardi 3 janvier 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

veina-stamm• Mme Verena Stamm, l’épouse du patron du Restaurant Chez André, arrêté et détenu au SNR dans le cadre de l’assassinat du ministre de l’Environnement demande la libération de son mari, M. Benoît Ndorimana.

Cet appel concerne aussi deux employés de ce restaurant. Elle déplore les conditions de leurs détentions. «Mon mari a des problèmes de santé, il y a des choses qu’il ne peut pas supporter à son âge. C’est difficile de dormir à même le sol. Ils ont quand même accepté qu’il ait un matelas.

Pour Mme Verena Stamm, ce sont des mobiles politiques qui sont derrière son arrestation : «Il est vrai que mon est un opposant, mais il n’est pas comme les autres qui sont partis à l’extérieur. On sent que c’est une affaire pour profiter de cette situation».

• Après le double assassinat survenu ce dimanche à Kiyenzi en commune Kanyosha de la province Bujumbura, la police annonce avoir saisi 5 fusils, arrêté 7 suspects.

«Les forces de l’ordre sont toujours à la recherche de deux autres personnes soupçonnées d’avoir pris part à cette attaque», a indiqué Moïse Nkurunziza, porte-parole adjoint de la police ce mardi 3 janvier.

C’était lors d’une descente organisée à Kiyenzi par le gouverneur de cette province. Au cours d’une réunion de sécurité, la population a été appelée à dénoncer les malfaiteurs.

• 3 mois de prison assortis d’une amende d’un million de Fbu, telle est la peine prononcée contre l’ancien patron de la Brigade anti-émeute, Désiré Uwamahoro par la Cour d’Appel de Bujumbura. Il est détenu à Bubanza. La décision tombe un mois après la mise en délibéré de l’affaire.

Il est accusé d’escroquerie, une bagatelle de 250.000 dollars américains. Les codétenus, des Congolais, écopent chacun d’une peine de 5 ans de prison, de même qu’une amende d’un million de Fbu.

• Après la décision du ministre de l’Intérieur de radier définitivement la Ligue Iteka sur la liste des associations reconnues par le gouvernement burundais, le président de cette ONG locale de défense des droits de l’Homme agréée depuis 1991 affirme que ses membres ne comptent pas renoncer à leur mission.

Pour Anschaire Nikoyagize, en exil aujourd’hui, «cette décision confirme que Bujumbura met tout en oeuvre pour que ses graves violations des droits humains ne soient plus reportées et pour échapper à l’attention de la Communauté internationale»

«Cette l’association est récidiviste dans son action de ternir l’image du pays et continue à semer la haine et la division de la population», accuse le ministre Pascal Barandagiye dans son ordonnance signée le 21 décembre 2016.

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