• 3 militants pro-Rwasa ont été arrêtés en début de cette semaine à Gisuru dans la province de Ruyigi. Des sources sur place parlent de plus de 20 arrestations de ces sympathisants de ce deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, la semaine dernière.
Selon Aimé Magera, porte-parole d’Agathon Rwasa, les maux qu’endurent leurs militants sont sans nom. D’après lui, plusieurs dossiers ont été déjà confiés aux Collectif des avocats des victimes et des parties civiles des crimes commis au Burundi depuis le ’’mouvement de contestation du 3ème mandat du président Nkurunziza’’. Il parle de 430 familles de victimes qui ont déjà déposé leurs plaintes.
Contacté le porte-parole de la police indique que toute arrestation suit une procédure légale. Pour Pierre Nkurikiye, la police a l’obligation de communiquer le motif et le lieu de détention de la personne appréhendée à sa famille ou à ses proches. Il leur demande d’approcher la police pour que des éclaircissements soient donnés.
• Le Collectif des avocats des victimes et des parties civiles des crimes commis au Burundi depuis avril 2015 affirme avoir déjà reçu les dossiers de 555 familles des victimes. Selon Me Armel Niyongere membre de ce collectif, parmi ces affaires, 431 dossiers concernent des pro-Rwasa.
D’après lui, ces dossiers s’ajoutent aux autres déjà déposés à la CPI (Cour pénale internationale). Pour cet avocat, c’est un signe de l’impunité grandissante au Burundi depuis l’éclatement en avril 2015 du mouvement de contestation du 3ème mandat du président Pierre Nkurunziza.
• Un groupe de musiciens dont des locaux et d’autres évoluant à l’extérieur du pays comme Jean-Pierre Nimbona alias Kidumu demandent qu’il y ait un changement à la tête de l’Amicale des musiciens du Burundi. Un climat malsain règne depuis quelques temps au sein de cette association. Cette organisation regroupant la plupart des musiciens burundais est pilotée depuis 13 ans par le batteur Bruno Simbavimbere alias Member.
Ce groupe de musiciens lui reprochent de diriger cette association depuis ces années dans l’illégalité. Une plainte a été envoyée au ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Le président de l’Amicale des Musiciens leur rétorque qu’ils ne constituent qu’une minorité. Selon lui, son bilan est largement positif.