• Certains des députés sont préoccupés par l’impartialité de l’ombudsman burundais. Lors de la présentation des réalisations de 2017 par l’institution de l’ombudsman, ce mardi à l’hémicycle de Kigobe, certains des représentants du peuple ont mis en doute la mise en exécution des décisions sur les conflits fonciers prises par l’ombudsman où dans la plupart des cas, c’est l’action de l’administration qui a le dernier mot.
• Le gouvernement burundais assure que les tractations en matière d’échanges commerciales entre l’Union européenne et les Etats de la Communauté Est Africaine sont mises en veilleuse tant que l’UE maintiendra ses sanctions contre le Burundi. Le vice-président de la République, Gaston Sindimwo indique ces échanges commerciaux faisaient partie de l’agenda du dernier sommet des chefs d’Etats de l’EAC mais qu’ils ont été reportés à cause de ces sanctions contre le Burundi
• A ce propos, l’Union européenne a adressé une correspondance au président Nkurunziza pour lui signifier que les sanctions prises par l’Union européenne contre le Burundi sont maintenues. Dans cette correspondance, le vice-président de la commission européenne, Federica Mogherini déplore l’absence significative de progrès en matière d’ouverture d’espace politique, des medias. Selon elle, l’UE se dit également préoccupée par le projet de révision de la constitution. Elle appelle à un dialogue inclusif et à l’ouverture de l’espace politique et médiatique
• La situation politique au Burundi demeure tendue, selon un rapport présenté dans une session par l’envoyé spécial des Nations Unies au Burundi. Selon Michel Kafando, un constat a déjà été fait comme quoi seul le parti au pouvoir et ses partis alliés sont les seuls à avoir la liberté ici au Burundi. Il estime que les préoccupations présentées par le secrétaire général dans son rapport n’ont rien à avoir avec de l’ingérence. Selon lui c’est un signe que l’Onu recherche un consensus entre Burundais. Il l’a évoqué lors de la session du Conseil de sécurité, tenu ce lundi.
Un avis qui n’est partage par Albert Shingiro, ambassadeur du Burundi a l’ONU, qui trouve qu’en s’octroyant le droit de commenter sur la révision constitutionnelle, l’Onu viole les principes de non-ingérence dans les affaires des Etats.
Le conseil de sécurité va statuer sur la situation sur le Burundi après avoir entendu ces interventions
• Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Zeid Al Hussein, assure que le Burundi est devenu un « abattoir d’êtres humains » au même titre que des pays comme la Syrie ou la Birmanie. Des propos tenus ce lundi matin 26 février devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, réuni à Genève en Suisse, à l’occasion de sa 37e session ordinaire. Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a dénoncé l’inaction et le manque de cohésion de la communauté internationale. Zeid Al Hussein appelle donc la Chine, la Russie et les Etats-Unis à mettre fin au recours pernicieux du veto.
Le gouvernement burundais assure que Zeid Al Hussein est parmi les fonctionnaires onusiens qui complotent contre le Burundi. Selon le vice-président de la République, Gaston Sindimwo, Zeid Al Hussein a toujours tenu une rhétorique d’un génocide imminent au Burundi depuis 2012 qui n’est jamais arrivé