• Un fidèle à Agathon Rwasa du nom de Sultan Hamissi a été arrêté. Il est pour le moment incarcéré dans les cachots de la police à Gisuru. Selon la police, il a été interpellé sur mandat d’arrêt du parquet de la République dans la province de Ruyigi. Selon toujours la même source, il est accusé d’atteintes à la sécurité intérieure de l’Etat. Les militants fidèles à Agathon Rwasa dans la commune de Gisuru parlent d’une arrestation sur fond d’appartenance politique. Ils demandent sa libération sans condition.
• Deux musulmans, habitants au chef-lieu de Rugombo ont été arrêtés ce lundi soir (18H) par la police. D’après les sources policières, ils sont accusés d’organiser une manifestation contre certains de leurs dirigeants, les accusant de malversations économiques. Leurs proches demandent leur libération. Le représentant de la communauté musulmane à Rugombo les accuse de soulever d’autres musulmans contre leur chef. Il indique qu’il faut attendre la décision de la justice.
• Plus de 18 milles dossiers pendant devant la justice ont été traités et clôturés par les cours et tribunaux au cours de l’année 2017 et la cours anticorruption ainsi que les services de titres fonciers ont fait rentrer dans les caisses de l’Etat une somme de plus d’1milliard de franc bu. C’est ce qu’a déclaré le président de la république lors du discours de vœux à la nation. Le président Nkurunziza a également fait savoir que plus de 5 hectares de terres domaniales ont été récupérées par le gouvernement.
• Début ce mardi du second trimestre de l’année scolaire 2017-2018. Des absences d’élèves ont été remarquées sur différentes écoles de la capitale Bujumbura. Parmi les causes signalées, la diminution de la durée des vacances. Ce qui a fait que les élèves n’ont pas eu le temps de se préparer pour la rentrée. Certains élèves demandent que la décision d’écourter les vacances soit revue.
Pour le président du syndicat des enseignants Conapes, cette absence d’élèves est l’une des conséquences de la mesure d’écourter la durée des vacances. Emmanuel Mashandari indique que le syndicat a contacté le ministère de l’Education pour révision de cette décision. Cela pour le bien autant de l’élève que de l’enseignant.