•3 personnes ont été tuées et 4 autres blessées dans une attaque à la grenade suivie de tirs à bout portant dans un cabaret à Ruteme en commune de Bugarama de la province de Rumonge dans la nuit de ce lundi. La population de cette localité est sous le choc.
Parmi les victimes figure un conseiller communal, un militant du parti au pouvoir. Selon des sources policières, des mobiles politiques seraient derrière ces assassinats.
Il y avait des menaces contre cet administratif à la base depuis le mouvement de contestation du troisième mandat du président Nkurunziza.

•Le gouvernement du Burundi vient de suspendre sa coopération avec l’OHCDH, accusé de complicité dans l’élaboration du rapport de l’EINUB.
«Suite à la complicité jouée par le Bureau de l’Office du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme au Burundi, dans l’élaboration du rapport mensonger et controversé des Experts de la prétendue Enquête Indépendante des Nations Unies au Burundi (EINUB), le Gouvernement du Burundi a décidé de suspendre toute coopération et collaboration dans toutes ses structures, avec ce Bureau et ce, jusqu’à nouvel ordre».
C’est ce qui transparait dans un communiqué signé ce 11 octobre 2016 par Philippe Nzobonariba, secrétaire général et porte-parole du gouvernement. Selon ce communiqué, cette décision a été communiquée aux responsables de ce Bureau lors d’une séance de travail avec le patron de la diplomatie burundaise, Alain-Aimé Nyamitwe, ce lundi 10 octobre 2016.
•Le directeur régional pour l’Afrique sub-saharienne et le Sahel auprès du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères, l’ambassadeur Georg Schmidt, a effectué ce lundi 10 octobre une visite au Burundi. Selon lui, il a deux messages essentiels aux autorités: un vrai dialogue et le respect de l’Accord d’Arusha.
«C’est grâce à cet accord qu’il y a eu sortie de la crise. Le Burundi a connu trop de violence et de tragédies. L’Accord d’Arusha a été le fondement de la paix. Modifier une Constitution est une chose mais modifier un accord qui a été signé avec des partenaires internationaux, c’est autre chose », a-t-il insisté.
D’après lui, les rapports reçus de la part des Nations Unies sur la situation des droits humains ne sont pas encourageants. Pour ce diplomate, il faut créer des conditions et un espace pour le dialogue. «Il ne faut pas criminaliser tous les gens».
•Remplacement des députes de la Coalition Amizero y’Abarundi qui n’ont pas siégé à l’hémicycle de Kigobe depuis leur élection. Sur 8 députés de l’Uprona non reconnu par le gouvernement, 5 ont eu des remplaçants.
Selon Tatien Sibomana, porte-parole de l’Uprona non reconnu par e gouvernement, c’est toujours le mot d’ordre de ne pas entrer au gouvernement et dans les institutions issues des élections qu’il qualifie de non crédible. Celui qui va outrepasser cette consigne du parti sera sanctionné. »
Ces nouveaux députés sont Ladislas Nindereye, Ferdinand Havyarimana, Jean Claude Kwizera, Olive Nindamutsa et Emmanuel Nkunzimana.
Le président de l’assemblée nationale précise dans les lettres adressées aux nouveaux députés, qu’il s’est conformé à l’arrêt de la cour constitutionnelle du 25 mars 2015.