• Le Coordonnateur résident du système des NU et Représentant résident du PNUD au Burundi indique ce sera au Burundi de prendre acte de ces résolutions adoptées par le Conseil des nations unies pour les droits de l’Homme. Selon Garry Conille, ce sera à tous les secteurs de la vie nationale de s’assoir et de voir ensemble quelles sont les mesures et les dispositions qu’ils doivent prendre pour faire face à cette situation. « Le rôle des NU est de travailler pour la protection des droits de l’Homme, nous sommes là pour documenter les problèmes, et renforcer les institutions pour faire face aux défis. »
Le Conseil des NU pour les droits a adopté deux résolutions sur le Burundi. Une résolution proposée par le groupe africain qui table sur l’envoi de 3 experts censés venir travailler avec la justice burundaise pour documenter sur les violations des droits de l’Hommes. Et la résolution européenne qui prévoit le renouvellement du mandat de la commission Ouguergouz qui a déjà parlé des crimes contre l’humanité commis par les hautes autorités de l’Etat.
• Les personnes handicapées sont confrontées à différents obstacles dont le manque de matériel médical qui leur convient. C’est du moins ce qu’indique Adélaïde Nyigina, la représentante légale de l’Union des Personnes Handicapées du Burundi. C’est au moment où le 9 octobre de chaque année, l’on célèbre la journée mondiale du handicap. Elle précise également que différents lieux ne sont pas aménagés en tenant compte des handicapés. Et d’ajouter qu’on devrait toujours se souvenir d’eux.
Quant au ministère des droits de l’homme auquel revient la charge des personnes handicapées, ils indiquent qu’ils songent à améliorer les conditions de vie de ces dernières. Le ministre Martin Nivyabandi indique que différents hôpitaux ont déjà aménagés des endroits particuliers aux personnes handicapées. Mais également, un système d’éducation a été instauré dans les écoles pour le futur des enfants handicapés.
• Le contingent burundais pour le maintien de la paix en Somalie fait face à un problème technique dû à des hélicoptères en réparation qui sont cloués au sol. Ils sont chargés de déplacer le contingent burundais de l’aéroport de Mogadiscio vers leurs bases. Pour le porte-parole de l’armée, ce manque de déplacement est à l’origine du retard du départ d’un contingent de 425 hommes sur les 1700 qui devraient remplacer ceux qui se trouvent en Somalie. Gaspard Baratuza le précise pour démentir les allégations selon lesquelles seuls 170 hommes sont déjà partis parmi les 1700.