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Au sommaire de l’édition de ce lundi 7 novembre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’.

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07/11/2016 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce lundi 7 novembre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’.

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•La population de la commune Mukaza de Bujumbura s’inquiète de la hausse du prix du cahier de ménage. « Ces cahiers qui coûtaient 2000 valent 4500 »affirme-t-elle. Les habitants de cette commune approchés par Iwacu accusent les chefs de quartier d’être à l’origine de cette hausse de prix « ils veulent s’enrichir à nos dépends »s’indigne-t-ils.

Interrogé à cet effet l’administrateur de la commune Mukaza dit ne pas être au courant de cette pratique. « J’invite la population de pas payer la somme qui dépasse. Tout chef de quartier qui demande plus que ce qui est prévu sera sanctionné et puni conformément à la loi » affirme Désiré Mazimpaka.

•« Le Burundi ne peut se targuer de pouvoir rapatrier les troupes burundaises d’Amisom vus les intérêts en jeu ». Les propos de Tatien Sibomana porte-parole du parti Uprona non reconnu par le pouvoir. Il cite ici les intérêts politiques parlant de prestige et d’honneur que procurent l’envoie des troupes pour ramener la paix dans un pays en guerre.

Les intérêts économiques sont énormes, Selon toujours Tatien Sibomana, « ces militaires et policiers touchent 1000 dollars et plus par mois, qui leur permettent de bien s’occuper de leurs familles » indique-t-il avant d’ajouter que le gouvernement prélève soient 200 dollars sur chaque salaire « ces salaires en dollars sont donnés en francs burundais sous le taux de la BRB ce qui est bénéfique pour l’Etat ». Le plus important encore est le matériel militaire burundais utilisé par l’Union Africaine dans le cadre de l’Amisom qui rapporte gros au Burundi. « Cette rhétorique est juste un chantage qui vise à faire peur la communauté internationale » affirme Tatien Sibomana.

•Ce sont plusieurs burundais qui affluent vers le camp de réfugiés de Rusenda en RDC, selon le représentant de ces derniers qui parle de plus de 22OOO personnes. Ces réfugiés déclarent ne pas être prêts à rentrer chez eux tant que les causes de leur départ n’ont pas encore trouvé de solution. Ils évoquent l’insécurité et les menaces à leur endroit comme les principales causes de leur départ.

BRB

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