• La pénurie du carburant constatée dans la capitale Bujumbura.
Certains commerçants du carburant de certaines stations kobil affirment que deux semaines viennent de s’écouler sans pétrole.
En cause, le manque de devises pour importer.
Ils demandent au Gouvernement de résoudre ce problème car ils sont en train de perdre leurs clientèles.
Le directeur en charge de la gestion du carburant au sein du ministère de l’Energie et mines, Daniel Mpitabakana indique qu’il est au courant de cette pénurie et du manque de devises constaté la semaine dernière. « Ce manque de devise a trouvé une solution. D’ici trois jours la situation va revenir à la normale. »
• Au moment où s’ouvre à Kigali une session de l’Assemblée législative de la Communauté de l’Afrique de l’Est(EALA), des organisations de la société civile de la sous-région dont celles du Burundi appellent cet organe à se pencher sur la situation des droits de l’Homme prévalant au Burundi.
Ces organisations ont dernièrement déposé au siège de l’EALA une »Pétition des citoyens de l’EAC sur la détérioration continue des droits de l’Homme et de la situation humanitaire au Burundi ».
Selon Me. Dieudonné Bashirahishize, un des délégués de ces organisations, il faut une mise sur pied d’une commission et l’envoi au Burundi de cette dernière pour s’enquérir sur cette situation qu’elles qualifient de préoccupante.
• Les cours ont été interrompus au lycée Bubanza. Environ 200 élèves ont plutôt pris le chemin des quartiers des alentours de l’école. Ils dénoncent le renvoie de leur délégué général. Ce mouvement a conduit à la suspension des cours. Ce délégué a été renvoyé parce qu’il s’est battu avec un autre élève.
• L’absence de cours a été également constatée à la commune Nyabikere, province Karusi, due à la pluie qui a détruit 14 salles de classe des trois écoles. Les tôles ont été arrachées au lycée Nyabikere. L’administration à la base dénombre également 51 maisons détruites et plusieurs champs ravagés par la pluie. Elle demande assistance aux bienfaiteurs.
• Le politicien Felix Ndayisenga est rentré au pays dans la soirée de ce dimanche. C’est après avoir passé 2 ans en exil. Ambassadeur Felix Ndayisenga affirme que sa rentrée n’a aucun lien avec la politique. « Je rentre parce que je devais rentrer ». Il ajoute aussi qu’il n’est plus membre de la coalition des partis de l’opposition CNARED.
Après cette rentrée de Ndayisenga, des informations font état de la rentrée pour bientôt de certains membres du CNARED. Jérémie Minani commissaire chargé de la communication au sein de cette coalition dénonce des négociations officieuses entre le pouvoir de Bujumbura et certains politiciens en exil pour qu’ils regagnent le pays. Pour Jérémie Minani, seul le dialogue dans la transparence pourra mettre fin à la crise que traverse le pays. « Le pouvoir de Bujumbura devrait accepter le dialogue inclusif ».