Bienvenue à cette édition spéciale consacrée à la commémoration de la Charte de l’unité nationale
• Ce lundi, 5 Février, le Burundi commémore son 27è anniversaire de la charte de l’unité nationale, une fête qui a été célébrée dans toutes les provinces du pays. Au niveau national, les festivités se sont déroulées dans la province de Gitega, rehaussées par la présence du président de la République, Pierre Nkurunziza. Dans son allocution, le chef de l’Etat a assuré qu’il n’y a jamais eu d’ethnie au Burundi. Cette notion est venue avec la politique de diviser pour régner instaurée par les colons.
• Dans son discours à la nation à l’occasion de la célébration de l’unité nationale, le président de la République, Pierre Nkurunziza a indiqué que les Burundais ont déjà réalisé beaucoup de projets dans le but de consolider l’unité nationale. D’après le président Nkurunziza, au cours des 10 dernières années, les Burundais ont accompli plusieurs projets de développement, sans toutefois dépendre des aides extérieures. Parmi ces projets, le président parle notamment des travaux communautaires de développement qui ont permis la construction d’écoles et d’hôpitaux ainsi que la mise en place de la loi régissant les coopératives.
• Le parti Uprona parle d’une avancée significative en termes d’unité, surtout en termes de cohabitation pacifique. Le président du parti Uprona, Abel Gashatsi demande au gouvernement de renforcer l’unité en évitant l’exclusion.
• L’ancien président de la République, Sylvestre Ntibantunganya assure que l’unité nationale est une réalité vécue depuis des siècles au Burundi. Il reconnaît toutefois que l’existence de l’exclusion sur base ethnique s’est manifestée depuis la colonisation jusqu’à nos jours. Pour Sylvestre Ntibantunganya, l’unité nationale doit être renforcée notamment sur base de démocratie et de non exclusion ethnique, politique ou régionale.
• Avis partagés des habitants de la ville de Bujumbura concernant la fête de l’unité nationale. Certains disent que cette unité est inexistante dans les cœurs des Burundais et d’autres affirment que l’unité existe bel et bien car, expliquent- ils, les Burundais cohabitent pacifiquement. Ils déplorent toutefois que cette fête soit célébrée alors que les familles vivent dans une extrême pauvreté.