• L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burundi demande à ses ressortissants vivants au Burundi de prendre des mesures de sécurité. Dans ce message, la chancellerie des Etats-Unis parle des informations faisant état de possibles attaques des groupes terroristes durant ce mois de décembre.
l’ambassade demande aux américains d’éviter certains endroits de la ville de Bujumbura tels que les restaurants et les boîtes de nuit de la localité de Kajaga; les restaurants sur les plages, des lieux surpeuplés où l’insécurité est prévisible. « Ces ressortissants sont appelés à la vigilance et de suivre chaque jour les flashs d’informations locales pour de nouvelles informations».
• « L’impunité et les discours sans actions des autorités», les causes de l’augmentation de la corruption selon l’organisation de la société civile Parcem. Le représentant légal de cette ONG, Faustin Ndikumana fait savoir que des infractions liées à la corruption continuent de se généraliser. Il cite notamment la concussion, le détournement des fonds, le blanchiment d’argent et l’enrichissement illicite. « Nous demandons la mise en place d’un cadre légal efficace pour la lutte contre la corruption ainsi que le Forum national anti-corruption ».
Le conseiller juridique du ministère en charge de la bonne Gouvernance souligne pour sa part que la lutte contre la corruption doit être une affaire de tout un chacun. « Chaque ministère s’est doté d’un plan stratégique de lutte contre la corruption à cet effet ».
• La Brarudi revoit à la hausse le prix des boissons gazeuses. A partir de ce lundi, 05 décembre, les prix de limonades produites par la Brarudi passent de 600 francs burundais à 700 francs. la hausse des prix des matières premières sont à l’origine de cette modification. Les prix des autres produits Brarudi restent inchangés.
Cette augmentation des prix des produits Brarudi survient trois ans et demi après la dernière qui datait de mai 2013.
La Brarudi annonce bientôt sur le marché une Coca Cola dans une bouteille de 20 cl qui va coûter 500 francs burundais.
L’Association Burundaise des Consommateurs (Abuco), déplore la hausse des prix des produits alimentaires. Le porte-parole de cette association, Pierre Nduwayo indique que le manque de devises comme principale cause de la hausse des prix. Il demande aux autorités administratives de rendre les devises accessibles aux vendeurs.