•Le journaliste Gildas Yindumpundu de la radio BBC ainsi que le chauffeur de taxi arrêté avec lui, ont été relâchés en début d’après-midi de ce lundi 24 octobre. Ils venaient de passer une nuit au Service Nationale de Renseignement pour « interrogatoire approfondie », selon la police.
Ils avaient été arrêtés avec la journaliste américaine Julia Steers ce dimanche et leur matériel saisi, alors que ces journalistes effectuaient un reportage sur les maisons inhabitées du quartier de Mutakura.
Le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, avait déclaré que le Conseil Nationale de la Communication ainsi que la police « Les interrogeaient pour tentative de destruction des preuves des crimes des insurgés ». Il a indiqué que le CNC avait été appelé « Pour constater si les journalistes avaient respecté les termes de leur accréditation. »
La journaliste américaine Julia Steers a été relâchée ce dimanche.
•Le Conseil National de la Communication, CNC en sigle, a pris une décision de suspendre pour une durée d’un mois, l’émission ‘Karadiridimba’, diffusée à la Radio Isanganiro. Selon le porte-parole du CNC, Gabriel Bihumugani une chanson diffusée au cours de cette émission serait à l’origine de cette sanction. « Cette chanson ne respecte pas le code de déontologie professionnelle.»
Le Chef des Programmes de la Radio Isanganiro déclare que ce medium essaie de travailler professionnellement. « Il s’agit juste d’un écart que nous allons devoir corriger», a-t-il indiqué.
•Les Organisations de la Société Civile FORSC, FOCODE, ACAT, APRODH et la PCP ont été radiées des ASBLs œuvrant sur le territoire burundais. Selon l’ordonnance ministérielle du 19 octobre 2016, ces associations sont accusées de « s’être écartées de leurs objectifs et d’avoir semé la haine et la division au sein de la population burundaise ».
Pour Vital Nshimirimana, délégué du Forum Pour le Renforcement de la Société Civile FORSC, le ministère de l’intérieur n’a pas les prérogatives de radier définitivement une association agréée. Il indique qu’ils vont saisir la justice pour que cette sanction soit levée. Vital Nshimirimana persiste et signe : « Nous allons continuer à œuvrer pour la population. »
•Dans la foulée, Cinq autres organisations de la société civile sont provisoirement suspendues depuis ce lundi 24 octobre 2016, selon l’ordonnance du Ministère de l’Intérieur et de la Formation Patriotique. Il s’agit la Coalition de la Société civile pour le Monitoring Electorale COSOME, la Coalition Burundaise pour la CPI, CB-CPI en sigle ; L’Union Burundaise des Journalistes UBJ, Ligue Burundaise des droits de l’Homme Iteka, ainsi que de SOS torture/Burundi.
Elles sont accusées d’être « de nature à perturber l’ordre et la sûreté de l’Etat ».
•Les Centres d’Enseignement des Métiers, CEM de Bujumbura font face à de nombreux défis depuis leur ouverture. Le manque de matériels informatiques, les nouveaux programmes ainsi que le manque d’enthousiasme des élèves sont le gros des défis majeurs cités par les responsables de ces écoles.