• Le président du parti Ranac a été convoqué pour la deuxième fois. Il a été interpellé par le service national de Renseignement basé à Gitega. Aloys Baricako a comparu au SNR de Bujumbura. Le porte-parole du parti Ranac, George Nikiza indique qu’il a été questionné sur ses relations avec la plateforme de l’opposition en exil, le Cnared ainsi que les messages contenus dans son téléphone portable que le service de Renseignement a jugé louches. Le porte-parole du parti Ranac parle d’intimidation
Le président du RANAC, Aloys Baricako avait été arrêté ce lundi par la police dans la ville de Gitega. Le président de ce parti en province de Muramvya est sous les verrous au cachot du service national de renseignement à Bujumbura depuis ce mercredi. La police enquête sur de possible cas d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
• 5 réfugiés burundais sont morts et plusieurs autres blessés ce jeudi dans un accident survenu dans la localité de Ngara en Tanzanie. Ces réfugiés se trouvaient dans un bus en provenance du camp de réfugiés de Nduta à destination du Burundi. La cause de l’accident serait les freins qui ont lâché sur une descente. Les blessés ont été évacués à l’hôpital.
• Un cadavre à décomposition avancée a été découvert près du Lac Tanganyika dans un lieu communément appelé Ku Mase. La personne a été identifiée par la police comme étant un conducteur de taxi vélo du nom d’Anatole Nibaruta de la commune Rango de la province Kayanza. Les circonstances de sa mort demeurent inconnues. Les enquêtes sont en cours.
• Pénurie de carburant dans la province de Kirundo. Les habitants de cette province viennent de passer plus d’une semaine et demie sans carburant dans les stations. Le peu trouvé s’achète dans les marchés parallèles à un prix élevé. Les conducteurs de bus et taxi indiquent travailler à perte. Avec la hausse de prix, les clients préfèrent marcher à pied. Ils demandent au gouvernement de trouver une solution rapide à cette pénurie.
Interrogé, le ministère de l’Energie indique qu’il va s’exprimer dans nos éditions ultérieures.
• Les commerçants qui font le petit commerce transfrontalier indiquent faire face au problème d’exportation des produits alimentaires. C’est suite à l’interdiction de l’Etat d’exporter ces produits. Dans une rencontre avec l’agence de promotion des investissements API, ces commerçants demandent qu’une liste des produits exportables en République démocratique du Congo soit établie pour bénéficier des avantages des droits de douane. L’agence de promotion des investissements API quant à elle exhorte ces commerçants à connaitre les lois régissant ce commerce.
• Les cas de violations des droits de l’Homme se manifestent au Burundi mais pas à un degré aussi alarmant comme le présente certains activistes. Les propos du ministre en charge des droits de l’Homme. Martin Nivyabandi fustige les différents rapports publiés par les commissions internationales ne tiennent pas compte de la situation actuelle de l’évolution des droits de l’Homme par rapport aux années antérieures. Le ministre demande l’implication de tout burundais dans la dénonciation tout cas de violation des droits de l’Homme.
• La Fédération des associations qui militent pour les droits de l’enfant, Fenadeb se dit préoccupée par la recrudescence des violences faites aux enfants au Burundi. Elle rappelle le cas d’une fillette récemment violée et tuée pas des gens non identifié en province Muramvya. Le secrétaire de cette fédération évoque neuf autres cas de violences faites aux enfants au cours de la deuxième moitié de l’année passée. Il appelle les enfants à la vigilance et ne pas fréquenter des lieux dangereux. Les parents quant à eux de surveiller leurs enfants.