• Le ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida a confirmé ce lundi que le Burundi fait face à une épidémie de paludisme. Cela sur base des conclusions d’une mission d’investigation des experts de l’OMS et à la dernière mise à jour faite par le système national de surveillance épidémiologique.
Du 1er janvier au 10 mars 2017, on note 1.823.012 cas de paludisme, soit une augmentation de 13% comparé à la même période de 2016.
Face à cette situation le ministère et les partenaires ont entrepris une série d’actons. Il s’agit entre autre un plan de riposte permettant de s’attaquer à l’épidémie sous plusieurs angles est en cours de finalisation ainsi que des commandes d’urgence en médicaments et autres intrants.
• Le Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants de la République du Burundi a annoncé qu’aucun groupe armé n’a été remarqué traversant la frontière entre le Burundi et le Rwanda.
« Le Burundi n’acceptera jamais que les criminels ou les déstabilisateurs dans les pays voisins trouvent refuge sur le territoire du Burundi », indique son porte-parole Gaspard Baratuza.
Le Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants du Burundi indique avoir appris via un communiqué du Ministère de la Défense du Rwanda daté du 12 Mars 2017 et publié sur le site internet du dit ministère, qu’un groupe armé non identifié a attaqué et tué deux personnes et blessé une autre sur le sol rwandais.
Le communiqué poursuit en disant que ces malfaiteurs auraient trouvé refuge au Burundi.
• Le bilan sécuritaire fait état de 2 cadavres trouvés à Bururi le matin de ce lundi. La semaine dernière c’était 2 personnes tuées à Bubanza par justice populaire. L’une était accusée de vol l’autre de sorcellerie.
Deux corps ligotés ont été trouvés dans la rivière de la Mutabazi et un d’entre eux a été identifié comme étant un militaire ex Fab ce weekend.
L’on note également deux cadavres trouvés à kirundo ce samedi et un ex Fab a été retrouvé mort à Rumonge.
La police ne parle pas de recrudescence de violence. Certains crimes sont de droit commun et ne peuvent pas être combattus à 100%, selon le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye. Il indique que les enquêtes sont en cours pour débusquer ces criminels, certaines arrestations ont déjà eu lieu pour qu’enfin les auteurs des crimes soient traduits en justice.