• La Commission nationale indépendante des droits de l’Homme, la CNIDH indique qu’il n’y a pas matières à étayer les conclusions faisant état de crimes contre l’humanité commis au Burundi. Contrairement au rapport de la commission d’enquête qui fait état de ces allégations. Le président de la CNIDH, Jean Baptiste Baribonekeza parle d’un rapport confectionné à partir des enquêtes menées au près d’une seule partie au conflit. A savoir l’opposition.
Et d’ajouter qu’aucun crime n’est commis au Burundi qui ne puisse être géré par les juridictions du pays.
La Commission d’enquête de l’ONU a rendu son rapport, le lundi 4 septembre. Elle demande à la Cour pénale internationale d’enquêter sur les crimes contre l’humanité commis dans ce pays.
• Un homme du nom de Daniel Gahungu, 100 ans a été retrouvé égorgé dans sa maison ce dimanche, sur la Colline Bihanga, Commune Gitega. L’identité des auteurs ainsi que le mobile de cet assassinat restent connus. La population sur place penche pour des voleurs.
• Le cadavre du nom d’Alexis Bayaganakandi, 40 ans, de la commune Busoni, Colline Murambi, en province de Kirundo a été retrouvé par la population. Il flottait sur les eaux du Lac Cohoha. Selon la police sur place, il s’agirait d’une noyade.
• Un homme du nom Eric Mbitsemunda a été grièvement blessé par coups des machettes sur la tête et jambe dans le transversale 4, colline Kagazi commune Rugombo province Cibitoke dans la nuit de ce dimanche. Cet homme est tombé dans une embuscade d’un groupe des jeunes qui l’ont battu et dépouillé de son argent. La police un évoque groupe des bandits. Les enquêtes en cours pour trouver ces malfaiteurs.
• La rentrée scolaire a eu lieu ce lundi. Les reporters d’Iwacu ont fait le tour de plusieurs écoles privées de la ville de Bujumbura. Les élèves rencontrés sur place se plaignent de la décision du ministre de l’Education. Cela va de l’interdiction d’entretenir les cheveux, au port des jupes courtes, bijoux, maquillage et parfum. Ces élèves ont respecté la consigne mais se plaignent de cette mesure. « Cela ne nous empêchait pas de nous concentrer et d’étudier comme il faut. »
Cette mesure ne concerne pas les écoles maternelles ainsi que les écoles des ambassades étrangères.
Il est clair que les experts de la Commission d’enquête n’ont pas considéré les contributions des acteurs oeuvrant actuellement dans le pays. Actuellement il est possible d’avoir autant d’information voulue sans pour autant se rendre sur le lieu. Les témoignages des réfugiés constituent une partie des élément mais pas suffisante, par conséquent, le rapport ne reflète pas la réalité du terrain et mérite d’être discuté par tous les organes.
Merci à la CNIDH pour sa déclaration professionnelle sur rapport de la Commission d’enquête. Jamais au monde un réfugié ne parle du bien de son pays. Comment la Commission d’enquête demande la prolongation de son mandant et en même temps demande à la CPI d’ouvrir une enquête? C’est de la précipitation comme le qualifie bien la CNIDH.
Cette mesure ne concerne pas les ecoles etrangeres aux etats de droit et liberte’*