• Au moment où le gouvernement burundais affirme que la plupart des problèmes que le pays connaît aujourd’hui trouvent leur origine dans le colonialisme et le néocolonialisme, une certaine classe politique burundaise trouve ces arguments non fondés. Le professeur Evariste Ngayimpenda, qui s’exprimait au cours de la 4ème Conférence du Réseau de Recherches sur le Burundi tenue la semaine dernière à Nairobi, s’inscrit en faux contre cette position du gouvernement burundais. Le porte-parole du président de la République soutient mordicus la position du gouvernement. Pour Jean-Claude Karerwa Ndenzako, le Burundi subit amèrement les séquelles du colonialisme.
• L’organisation internationale International Crisis Group estime que le la communauté est-africaine n’était pas censée mener le dialogue inter-burundais. Selon Richard Moncreiff responsable sous-région de l’ICG, les conflits entre les pays de l’EAC font que la crise burundaise soit ignorée. Une déclaration faite au cours de la 4ème Conférence du Réseau de Recherches sur le Burundi tenue la semaine dernière à Nairobi.