• Début de l’enrôlement des électeurs au référendum constitutionnel ce jeudi. Au premier jour de cette opération, dans les communes de la mairie de Bujumbura dans les environs de 12 heures, des agents recenseurs collectaient encore du matériel. Le président de la commission électorale provinciale indépendante en mairie de Bujumbura CEPI explique que ce retard est dû au fait que la mairie de Bujumbura a été la dernière de toutes les provinces à recevoir les matériels d’enrôlement.
• Sur 4 bureaux au centre-ville de Gitega, chaque bureau avait déjà inscrit au moins 50 personnes jusqu’à midi. Aucune irrégularité n’a été constatée par notre correspondant dans cette province, Jean Noel Manirakiza, que ce soit du côté matériel ou personnel, à ces 4 bureaux dont Ecole fondamentale de Yoba, Magarama 1, Ecole fondamentale de la paix et Magarama 3
• La commission électorale nationale indépendante, CENI prévoit environ 4 millions d’inscrits pour cette opération d’enrôlement des électeurs au référendum constitutionnel. Le porte-parole de la CENI, Prosper Ntahogwamiye indique que des irrégularités se sont manifestées surtout liées au retard en Mairie de Bujumbura et dans la province Bujumbura. Et dans la province de Ngozi, un agent recenseur a été surpris en train de saboter l’inscription des électeurs.
• Il se remarque de longues files d’attente de la population à la recherche de la carte nationale d’identité dans les différentes zones de la mairie de Bujumbura. Malgré que le prix officiel de cette carte soit fixé à 500 Fbu, certains habitants de la ville de Bujumbura indiquent être obligés de payer une somme de 1000 Fbu. Certains chefs des zones justifient cette hausse du prix pour payer le dactylographe.
• Reporters sans frontières s’inscrit en faux contre les menaces proférés au journaliste de la radio Isanganiro par les autorités administratives et sécuritaires de Ruyigi. RSF trouve que ces autorités n’ont pas le droit de censurer un journaliste juste parce qu’il a fait un reportage qui ne leur plait pas. Selon reporters sans frontières, la décision prise par le gouverneur de Ruyigi est un abus de pouvoir et une violation de droit d’expression et d’information au public. Le gouverneur de Ruyigi a interdit au journaliste Jean Claude Nshimirimana de publier des informations de cette province sinon il risque l’emprisonnement.