• Le directeur de l’autorité maritime, ferroviaire et aéroportuaire de Rumonge, Siméon Niyuhire est en interrogatoire au bureau de la police anti- corruption, ce jeudi. Il est soupçonné de raquette et de corruption au port dont la direction lui est confiée.
• Certains clubs des tambourinaires qui gagnaient leur vie en dansant au rythme du tambour déplorent le décret présidentiel qui stipule que toute exhibition de tambourinaires au Burundi en dehors des cérémonies officielles requiert l’autorisation du ministère de la culture. Ils font savoir que c’est pour eux, une perte énorme. Jean Claude, le chef du club Ndangakaranga, indique que les 500 mille francs qui devront être versés au ministère de la Culture à chaque cérémonie par les particuliers sont énormes. Ce qui va limiter le nombre de clients.
Quant à la fédération nationale des droits de l’enfant, Fenadeb, ce décret discrimine la fille burundaise. En effet, selon le décret, il est interdit aux personnes de sexe féminin de battre le tambour. D’après Jaques Nshimirimana président de cette fédération, le décret viole la Constitution burundaise et les conventions internationales qui luttent contre la discrimination basée sur le genre. Jacques Nshimirimana réclame la revue de ce décret.
• La population qui habite près de la rivière Mpimba, située au sud de la capitale, s’inquiète pour leur sécurité et celle de leurs maisons. C’est suite aux effondrements des berges.
Les habitants de cette localité ainsi que l’administration à la base demandent aux organes habilitées de réhabiliter les bords de la dite rivière pour éviter les dégâts.