• Les organisations de la société civile, les femmes, les jeunes ainsi que les journalistes en exil ont répondu présents aux concertations organisées par la délégation de la facilitation à Entebbe en Ouganda. Certaines d’entre elles indiquent que le fait d’exclure les représentants qui sont recherchés par la justice prouve à suffisance que la facilitation soutient la partie gouvernementale. Dans ce communiqué qu’elles ont publié, ces organisations font savoir que la facilitation n’était pas en droit de tenir compte de ces mandats d’arrêt que tous les pays et organisations ignorent. Elles indiquent par ailleurs que ces mandats d’arrêt sont l’instrument que pouvoir en place utilise pour les déstabiliser et les empêcher de révéler les atteintes aux droits de l’Homme ainsi que les tueries commises au Burundi. Elles exigent que le Gouvernement participe au dialogue sans préalable inclusif.
• l’organisation qui milite pour la bonne gouvernance Parcem déclare que les pays de la communauté est africaine n’ont pas voulu signé l’accord commercial avec l’Union européenne pas par solidarité avec le Burundi qui est sous sanctions économiques. Le président de cette organisation, Faustin Ndikumana indique par contre que certains de ces pays ne se sont pas encore organisés pour des produits. Il estime que les pays de l’EAC ne vont pas signer au même moment.
• Le lycée Nyamagana, classes post fondamentales de la commune Bugendana, de la province Gitega va passer bientôt une année sans enseignants titulaires et les professeurs vacataires qui étaient payés par les parents des élèves ont déserté les cours. En cause, la décision de la ministre de l’Education d’interdire les cours de renforcements payants par les parents. Que ce soit ces derniers ou encore les élèves tous déplorent cette situation et indiquent que l’Etat les a induit en erreur. Le directeur de cette école indique pour sa part que cette situation le dépasse