• Une personne, du nom de jean Berchmans Nduwayo a été tabassée par des jeunes identifiés par la population comme étant affiliés au parti au pouvoir, les Imbonerakure. Cela s’est passé dans la nuit de ce mercredi, au quartier Nyakabiga 3, de la commune Mukaza, en mairie de Bujumbura. La victime sollicite des soins suite aux coups encaissés. La population de cette localité demande aux autorités de punir ces Imbonerakure conformément à la loi.
Le chef des jeunes Imbonerakure du quartier 3 de la zone Nyakabiga, Arnaud Nsabiyunva indique qu’aucune autorisation d’opérer des rondes nocturnes n’a été donnée aux Imbonerakure. Selon lui, ces jeunes qui s’arrogent le droit d’arrêter les gens pendant la nuit sont des bandits. Arnaud Nsabiyunva promet que les deux soi-disant Imbonerakure qui ont pris le large, vont être recherchés et traduits devant la justice.
• Le ministère de la défense nationale et des anciens combattants affirme que même les militaires vont contribuer aux élections de 2020 comme tout fonctionnaire burundais. Le porte-parole de ce ministère, Gaspard Baratuza, rejette en bloc les informations précisant la contribution des militaires en mission de la paix à l’étranger. Il assure que la part de chaque militaire dans la contribution aux élections de 2020 sera fixée par une ordonnance ministérielle.
Gaspard Baratuza s’exprime après des informations faisant état de la fixation de la contribution aux élections à hauteur de 300 milles pour un militaire se trouvant en mission de maintien de la paix en somalie et de plus de 50% pour un militaire en mission de Nations unies en Centrafrique.
• L’ancien représentant de l’APRODH dans la province de Gitega, Nestor NIBITANGA a été transféré ce mercredi soir dans les cachots du service national de renseignement à Bujumbura. Information confirmée par la police nationale. Nestor NIBITANGA a été arrêté à son domicile, le mardi de cette semaine par les agents du service national de Renseignement à Gitega. Il est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat. La police parle de plusieurs documents de preuve saisis sur lui.
• Le message de la Parcem dans la prochaine session du dialogue inter-burundais sera centré sur la défense de l’accord d’Arusha comme fondation de la stabilité politique. Pour le responsable de la Parcem, cette organisation va aussi évoquer les stratégies de sécurité pour tous. Quant au rapatriement du dialogue, Faustin Ndikumana indique que l’important n’est pas l’endroit mais la mise en application de l’accord.