• Deux détenus blessés dans la prison Rumonge ce jeudi 23 février 2017 vers midi et demi. Des policiers sont entrés à l’intérieur de cette prison et ont ouvert le feu sur les détenus. Les prisonniers s’opposaient au transfert de 5 détenus dont un « général principal » chargé de la sécurité des détenus.
Après ce transfert, la tension est montée d’un cran et les échauffourées ont éclaté à l’intérieur de la prison, les prisonniers fustigeant ce transfert. Les activités dans cette prison ont été suspendues immédiatement, les travailleurs de cette prison ont pris fuite à cause des coups de feu.
• La ministre de la Santé publique précise que ce n’est pas encore le moment de déclarer la malaria comme épidémie qui secoue actuellement la population. Cependant, la ministre Josiane Nijimbere affirme que si les chiffres de malaria continuent à augmenter, le gouvernement est prêt à traiter cette maladie comme une épidémie.
« Il y a eu légère diminution des cas de malaria vers la fin de 2016. Il s’agit d’une diminution de 20% ». La ministre de la santé publique l’a déclaré lorsqu’elle répondait aux questions orales des députés ce jeudi.
Pour rappel, le rapport de l’OMS en collaboration avec le programme national de lutte contre le paludisme du 27 janvier 2017 rapporte plus de 3milles décès de malaria en 2016 sur plus de 7milles cas enregistrés au cours de l’an 2016.
• L’Observatoire de lutte contre les malversations économiques sur la famine au Burundi appelle le gouvernement Burundais à prendre au sérieux la famine qui menace la population burundaise.
Dans un communiqué sorti ce jeudi, cette organisation dénonce un langage de bois de la part de certaines autorités sur cette catastrophe qui s’abat sur le peuple burundais.
Selon ce communiqué, une équipe du ministère de l’agriculture et de l’élevage a effectué une descente dans les provinces du pays. Et a montré que la production a chuté de 40 % suite à la sécheresse.
L’Olucome s’inquiète de la récente déclaration du ministre de la solidarité nationale qui dément les autres rapports en affirmant que le gouvernement du Burundi.
• « L’extraction de matériaux de construction de galets, graviers, sables, moellons dans la rivière Ntahangwa et un courant d’eau due aux fortes pluies menacent le rive de cette rivière », affirme Jean Marie Sabushimike, professeur à l’université du Burundi et expert dans le domaine de l’environnement.
Selon ce professeur, si les personnes qui extraient du gravier et du moellon n’arrêtent pas leurs travaux dans la rivière et si la Setemu ne contrôle d’une façon stricte ces travaux, il y a risque de destruction des rives de la rivière Ntahangwa.