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Au sommaire de l’édition de ce jeudi 22 juin 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

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22/06/2017 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce jeudi 22 juin 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

• Le Conseil de sécurité des Nations s’est réuni ce mardi 20 juin 2017. Le Burundi était au menu de leurs discussions. A la fin, un constat : la situation sécuritaire au Burundi est revenue au calme. Les membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies ont néanmoins exprimé leurs préoccupations par rapport à l’impasse politique et par la dégradation de la situation humanitaire au Burundi. Ils ont demandé plus d’efforts pour aider le Burundi à trouver une solution politique à la crise que traverse le pays. « Nous soutenons la facilitation de Benjamin Mkapa et de la médiation de Kaguta Museveni qui est en même temps président de l’EAC. » Tout en indiquant que le dialogue inter-burundais sous l’égide de l’EAC, soutenue par l’Union Africaine est le seul dialogue possible pour une sortie de crise.

Le Conseil de sécurité des Nations-Unies avaient écouté les différentes interventions avant de statuer. Le Sous-Secrétaire général des Nations Unies aux affaires politiques, Tayé-Brook Zerihoun a indiqué que la sécurité au Burundi reste instable. Selon lui la situation socioéconomique se dégrade.

Pour sa part, le Représentant du Burundi auprès des Nations Unies, Albert Shingiro, a estimé qu’il n’y avait plus de crise politique au vrai sens du terme. Selon lui, les autorités doivent plutôt gérer aujourd’hui les conséquences politiques et économiques de la crise de 2015.

• Le Conseil national de sécurité a demandé au CIRGL, à l’EAC et à l’UA de statuer sur le litige qui oppose le Burundi au Rwanda. Il demande de savoir la position de ces institutions par rapport au dossier portant accusations du Burundi sur les provocations du Rwanda ainsi que son appui aux malfaiteurs qui déstabilisent le Burundi.

• Certains employés de maison de la ville de Bujumbura se disent inquiets. Ils ont payé une cotisation de 8000 francs au sein du collectif des associations des travailleurs domestiques. « Nous ne savons pas où se trouve notre argent. » Ils demandent plus de clarté dans la gestion de leur argent.

Nous avons essayé de contacter le président de ce collectif, Richard Manirabona pour répondre à toutes ces allégations en vain.

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