. Le Haut-commissariat pour les réfugiés au Burundi déplore l’insuffisance de fonds pour venir en aide au mieux les réfugiés en exil au Burundi. Gogo Hukportie représentante du HCR au Burundi l’a indiqué en tenant compte des défis auxquels les réfugiés font face sur le sol burundais. Une déclaration faite à l’occasion de la journée dédiée aux réfugiés.
Le HCR Burundi note la présence de 78.354 réfugiés répartis dans cinq camps de réfugiés sur le sol Burundais. 99% d’entre eux sont originaires de la République démocratique du Congo. 6380 sont en attente d’accord de statut de réfugiés.
Le ministère de l’Intérieur soutient que la sécurité est au beau fixe dans les camps de réfugiés de la Tanzanie. L’assistant du ministre Tharcisse Niyongabo se félicite de la bonne collaboration avec ce pays voisin. Il pointe plutôt du doigt le Rwanda l’accusant de prendre en otage les Burundais en exil sur son sol.
. L’ONG locale Parcem affirme que la décision prise par le ministre de l’intérieur de suspendre les activités de cette organisation est une mesure qui a violé la loi. Le ministre affirme entre autre que Parcem ternit l’image du pays et de ses dirigeants. Faustin Ndikumana, président de cette organisation rejette cette accusation et évoque un travail sur le changement des mentalités des Burundais pour aboutir au développement.