• Le porte-parole du ministère de l’Intérieur trouve que les propos tenus par des fillettes en uniforme du parti au pouvoir dans une vidéo qui crée le buzz ces derniers jours ne sont que la vérité. M. Térence Ntahiraja réagit après une salve de critiques des partis d’opposition et des associations de défense des droits des enfants.
D’après Térence Ntahiraja, le problème se pose quand l’on en fait une interprétation selon ses convictions. Ces personnes aux intérêts insatiables dont il est question, poursuit-il, c’est ce Hutu, ce Tutsi et ce Twa qui cherche toujours à se servir des clivages ou d’autres défis pour conquérir le pouvoir.
«Ceux qui voulaient renverser les institutions en 2015, n’étaient-ils aussi bien Hutu et Tutsi ? Et aujourd’hui le Cnared, n’y a-t-il pas, des Hutu et des Tutsi ?» Et de demander aux gens de ne pas vouloir faire dire aux fillettes ce qu’elles n’ont pas dit.
Au sujet du statut particulier des mineurs, il fustige l’implication directe des enfants dans la politique mais apporte une nuance et minimise: «Des enfants naissent dans des familles d’appartenance politique quelconque. Et en raison des insignes des partis auxquels ils s’habituent, ils finissent par se comporter comme des membres à part entière».
Selon Térence Ntahiraja, ces gamines font partie de la catégorie des sympathisants du parti. «Elles n’étaient là que pour l’animation».
• Le parti Sahwanya Frodebu se dit convaincu que la démocratie est toujours de mise au Burundi, c’est au moment où ce parti commémore le 24ème anniversaire de la ’’victoire de la démocratie’’.
Mais le secrétaire de ce parti, Pierre-Claver Nahimana estime qu’il faut que les Burundais se mettent ensemble pour consolider la démocratie. Selon lui, il faut que les burundais se mettent à l’école de la démocratie.
Signalons que ce parti a lancé ce jeudi 1er juin, le ’’mois de la démocratie’’, c’est une tradition pour ce parti du premier président démocratiquement élu, Melchior Ndadaye.
• L’ONG locale Parcem militant pour la bonne gouvernance appelle le gouvernement burundais à tout faire pour que le Burundi ne soit pas toujours sur la liste des ’’pays fragiles’’. Il l’a dit au coup d’un point de presse tenu ce jeudi 1er juin.
Sur cette liste, indique Faustin Ndikumana, président de Parcem, le Burundi se retrouve avec le Soudan du Sud, deux pays membres de l’EAC. Pour cause : l’instabilité politique et la mauvaise gouvernance.
Pour le président de Parcem, la classe politique burundaise devrait tout faire pour sortir au plus vite le pays de l’ornière. «Les Burundais doivent savoir que si rien n’est fait pour résoudre les querelles politiques, les conséquences vont continuer à peser sur le pays».
Ntihica ubwoko hica intwaro mbi !!