. Le bureau de l’ombudsman affirme que l’institution a rencontré une délégation du Cnared qu’elle qualifie d’opposition pacifique en exil, qui ne fait pas l’objet de poursuite judiciaire. Une rencontre qui a eu lieu à Nairobi en date du 30 août au 2 septembre 2019. Edouard Nduwimana nie qu’il s’est agi d’un dialogue encore moins d’une négociation. Il évoque une initiative personnelle. L’objectif était d’organiser le retour des opposants. Le communiqué semble écarter l’hypothèse d’un quelconque consensus et indique qu’il s’agit d’une dernière rencontre avant la tenue des élections.
La coalition de l’opposition en exil, le Cnared confirme cette rencontre et assure qu’Edouard Nduwimana a prouvé qu’il avait été mandaté par le pouvoir avant le début de la réunion. Onésime Nduwimana, le porte-parole du Cnared indique plutôt que l’ombudsman aurait subi une pression et aurait pris peur. Pour lui, ce n’est pas qu’un simple revirement. C’est aussi une question de survie.
. La commission électorale nationale indépendante, CENI a présenté les membres des commissions provinciales, CEPI à Gitega. Dans la province de Gitega et dans d’autres provinces les quotas ethniques ont été respectés tout comme la représentativité des femmes, selon le président de la CENI. Certains leaders des partis politiques se plaignent de n’avoir pas de représentation dans la province de Gitega. Pierre Claver Kazihise a indiqué que s’ils ne sont pas dans la composition de la CEPI à Gitega, ils le sont dans d’autres provinces du pays.