• Un bandit armé de machette a été tué par balles à Kibenga de la zone Kinindo, un autre a été blessé à Buterere en mairie de Bujumbura dans la nuit de ce mercredi. Les habitants de ce quartier indiquent que ce bandit était dans un groupe d’hommes armés de machettes qui tentaient de voler les biens et l’argent des passants avant que les policiers en patrouille n’interviennent. La victime a été tirée par balles alors qu’il tentait de fuir. Il n’a pas été identifié parmi les prisonniers qui ont bénéficié de la grâce présidentielle. Le Porte-parole de la police Pierre Nkurikiye fait savoir que les dix bandits armés de machettes sont sous les verrous. Il demande à la population d’aider pour que tous les groupes des bandits soient démantelés. La population demande l’éclairage pendant la soirée car ces bandits profitent de l’obscurité à cause du délestage.
• Le Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie dit ne pas être surpris de la décision du ministère de l’intérieur de suspendre ses activités pour une durée de six mois. Epitace Nshimirimana porte- parole du MSD parle d’une décision préméditée pour rayer de la liste ce parti de l’opposition qui ne craint pas à dénoncer les bavures du pouvoir de Bujumbura. Ce porte-parole précise que le MSD n’a pas existé grâce à la reconnaissance par le pouvoir ou grâce aux activités qu’il menait au sein des permanences mais qu’il a existé grâce a la détermination et la bravoure de ses membres. « Donc cette mesure est un non évènement. »
Le ministère de l’Intérieur affirme que ce n’est pas la première fois que le parti MSD est suspendu. Il demande à ce parti de profiter de cette suspension de six mois pour se corriger. Selon Thérence Ntahiraja, assistant du porte-parole de ce ministère que ce parti apprend à respecter la loi qui régule les partis politiques sinon il sera rayer de la liste des partis politiques agrées au Burundi.
• Le rectorat de l’Université du Burundi a exclu 8 délégués généraux des différentes facultés et instituts pour une durée d’une année académique.
Le rectorat considère que la correspondance que ces étudiants ont envoyée au président de la République relève d’une infraction pour faux et usage de faux. Les étudiants rejettent en bloc toutes ces accusations et demandent aux défenseurs des droit de l’Homme d’intervenir car ces derniers sont en clandestinité de peur d’être arrêtés injustement.