• Certains habitants de la zone Gatumba déplorent la collecte obligatoire d’une certaine somme, chaque mois. Cette cotisation forcée est collectée par le comité mixte de sécurité qui patrouille la nuit, sécurisant la localité. Ils fustigent également la restriction de la circulation de nuit imposée par l’administration et la police dans cette zone. Le couvre-feu de 21 h a été décidé.
« Nous sommes assez souvent brutalisés lorsque nous les croisons au-delà de 21h. » Ils demandent que cette situation cesse.
Le chef de Zone de Gatumba, Hussein Ntahetwa, assure que la décision de collecter cet argent s’est fait de manière consensuelle avec la population. Pour ce qui est des allégations de brutaliser la population, le chef de zone parle diffamation.
Ces mesures ont été prises après les attaques perpétrées par des hommes armés.
• 4 personnes dont trois voleurs ont été appréhendées dans la soirée de ce mercredi dans la zone de Kamenge, commune Ntahangwa. Ces voleurs ont été arrêtés en possession d’une arme à feu ainsi que les radios émetteurs-récepteurs des forces de l’ordre. Le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye indique que l’autre a été arrêté en possession d’une moto volée et d’une grenade.
• Le problème d’immondices dans la ville de Bujumbura est compliqué et nécessite une solution d’urgence. Les propos du premier vice-président de la république, Gaston Sindimwo. Il assure qu’une commission a été mise en place pour régler cette affaire dans les brefs délais.
Il l’indique après que les habitants de la mairie de Bujumbura déplorent que des organisations chargées de ramasser les immondices dans les ménages ne fassent plus leur travail. Dans des quartiers visités ce mercredi par les reporters d’Iwacu, des sacs remplis de déchets s’observaient devant les ménages. Les habitants disent qu’ils ont rassemblé ces immondices afin que les organisations en charge de ramassage d’ordures de passer les recueillir, en vain. Cependant, selon ces habitants, il y a environ 2 mois que ces organisations ne les ramassent plus. C’est après que le maire de la ville ait pris la mesure de charger ce travail à une nouvelle société Burundi Cleaning Company.