• Les parents de la jeune fille qui accuse l’administrateur de la commune Mugongomanga en province Bujumbura de l’avoir tabassée dans la nuit de dimanche 22 septembre ont été arrêtés à Rusaka en province Mwaro par des éléments de la police. Ils étaient conduits par le commissaire communal à Mugongomanga. L’opération a été menée dans la nuit de ce mercredi à ce jeudi vers 3 heures du matin.
Les parents d’Yvette Iradukunda sont accusés d’avoir tenu des propos outrageants salissant l’administrateur de la commune Mugongomanga. D’autres jeunes gens proches de cette jeune dame se disent inquiets.
Contactée, la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme affirme suivre de près ce dossier. Selon Sixte-Vigny Nimuraba, président de la CNIDH, cette affaire de l’administrateur de la commune Mugongomanga a été transmise à son ministère de tutelle et au procureur de la République.
• C’est ce jeudi que la Journée internationale dédiée à la santé mentale a été célébrée au Burundi. Les festivités se sont déroulées au CNPK (Centre Neuropsychiatrique de Kamenge) communément appelé Chez Le Gentil. Il compte 152 patients hospitalisés dont 56 femmes. Leur représentant demande que la somme de 150 mille francs exigée comme caution soit revue à la baisse.
Selon Aristote Ndagijimana, chargé des affaires sociales au CNPK, quelques fois certains médicaments manquent. Il appelle la Camebu (Centrale d’achat des médicaments essentiels du Burundi) à les rendre disponibles pour éviter toute rupture de stock.
•Plus de 200 litres d’essence de contrebande ont été saisis dans une opération menée dans la commune de Rugombo en province Cibitoke au nord-ouest du Burundi. C’est sur un période de deux semaines. La police indique que cette opération se déroule dans toutes les communes de cette province. Toutes les quantités saisies sont vendues aux enchères et l’argent est versé au trésor public.
Les vendeurs ambulants d’essence attrapés demandent qu’ils soient autorisés à vendre leurs produits au lieu d’être confisqués. Selon ces derniers, ils ne font que du dépannage au moment où les quelques stations-service de Cibitoke peuvent passer deux semaines sans une goutte d’essence servie.