Le 15 février 2024, le secrétaire permanent au ministère en charge de l’intérieur a profité du lancement du projet sur la protection et la résilience des rapatriés pour révéler que depuis 2017 jusqu’au 12 février 2024, 268 mille rapatriés ont été facilités tandis que 120 mille rapatriés spontanés ont été accueillis au Burundi.
« Cette année, la planification conjointe avec le Haut-Commissariat des Nations-unies pour les Réfugiés prévoit un accueil de 55 121 rapatriés », a annoncé également André Ndayambaje, secrétaire permanent au ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique. Il a en plus indiqué que lors de la réintégration effective des rapatriés, plusieurs aspects sont pris en compte.
Il s’agit notamment de la protection des rapatriés pour leur permettre de retrouver leur dignité ; l’accès à l’éducation de leurs enfants ainsi que l’accès aux soins de santé et au logement décent. L’autre aspect est l’accompagnement des rapatriés pour une résilience effective en appuyant les activités qui leur permettent de relever le niveau socio-économique en plus du renforcement de la cohésion sociale avec les communautés d’accueil.
D’après ce haut cadre du ministère en charge de l’intérieur, les provinces qui enregistrent des grands retours sont celles de Kirundo, Muyinga, Cankuzo, Ruyigi, Rutana, Makamba et Cibitoke.
C’est dans ces provinces où s’exécutera le projet sur la protection des rapatriés dénommé « Réponse intégrée pour favoriser la protection et la résilience des rapatriés ». Il est financé par l’Union européenne au Burundi. Le projet a été officiellement annoncé les 15 et 16 janvier 2024 pendant la présentation de la stratégie renouvelée de l’Union européenne dans la région des Grands lacs.