Dans le Burundi traditionnel, le soir, au coin du feu, la famille réunie discutait librement. Tout le monde avait droit à la parole et chacun laissait parler son cœur. C’était l’heure des grandes et petites histoires. Des vérités subtiles ou crues. Une occasion pour les anciens d’enseigner, avec l’air de rien, la sagesse ancestrale. Mais, au coin du feu, les jeunes s’interrogeaient et contestaient, car tout le monde avait droit à la parole. Désormais, toutes les semaines, Iwacu renoue avec la tradition et transmettra sans filtre, la parole longue ou lapidaire reçue au coin du feu. Cette semaine, au coin du feu, Fabrice Nzeyimana.
Votre qualité principale ?
Je suis un visionnaire.
Votre principal défaut ?
Je suis trop lent pour prendre une décision, contrairement à ma femme.
La qualité que vous préférez chez les autres ?
Je suis tiraillé entre deux entre l’honnêteté et l’engagement.
Les défauts que vous ne supportez pas ?
L’hypocrisie et la malhonnêteté.
Dans le domaine artistique, qu’est-ce qui vous motive ?
Mon amour pour Dieu, ma famille et enfin l’amour pour mon pays.
Votre point de vue par rapport aux autres chanteurs du gospel ?
Je côtoie beaucoup d’artistes, mais j’admire ceux qui chantent du vrai gospel, qui ne le font pas à demi-mot. Les chanteurs du gospel sont de vrais travailleurs, doués et talentueux. Si vous voulez écouter de la bonne musique burundaise, il faut aller à l’église, mais malheureusement ces chanteurs ne bénéficient pas de la publicité. Un grand merci à Iwacu de porter un intérêt aux artistes.
Si le président était issu du cercle des chanteurs du gospel, qu’est-ce que vous lui demanderiez ?
Un conseil que je donne souvent aux artistes : écouter pour être inspiré. Je lui demanderais d’avoir de grands modèles. En musique comme en politique, on devient ce qu’on écoute. Les Burundais rêvent de la paix et de la prospérité. Aucune force ne doit être gaspillée pour aboutir à ce que les Burundais aspirent.
Votre plus beau souvenir dans la vie ?
Quand j’ai pris la décision de suivre la voie du Seigneur. Ça m’a donné l’occasion de voir le monde d’une autre façon. Il y a aussi de petits moments qui me fascinent, quand je chante dans un pays étranger et qu’on brandit le drapeau burundais.
L’homme que vous admirez le plus ?
Aloys Nkingiyinka, mon père, mort à l’âge de 98 ans. J’ai hérité de lui l’amour du pays. Il a combattu pour l’indépendance du pays aux côtés du prince Louis Rwagasore.
Le métier que vous auriez aimé exercer à part chanter ?
La communication. D’ailleurs, j’ai une boîte de communication. A l’école, j’ai rêvé de devenir prêtre, mais cela a changé quand j’ai basculé vers le protestantisme, ce qui a d’ailleurs été mal accueilli par mes recteurs. Bizarrement, je m’entends très bien avec un prêtre du nom de Stève Mike Niyonkuru !
Votre passe-temps préféré ?
La lecture. J’adore aussi suivre les documentaires à la télé, ils m’aident à comprendre l’histoire. S’informer aussi pour savoir ce qui se passe autour de moi.
Votre lieu préféré ?
Les sites touristiques pour leur histoire ancienne.
Le voyage que vous aimeriez faire ?
Je regrette tout d’abord de ne pas avoir visité tout le Burundi, surtout ses sites touristiques, mais j’aimerais visiter en premier lieu l’Egypte pour son histoire .
Votre rêve de bonheur ?
Voir un Burundi prospère !
Votre plat préféré ?
Ça risque de choquer, mais au petit-déjeuner, je prends le lait caillé et la patate douce ou le manioc. Le déjeuner ne me dit rien, pour moi le petit-déjeuner est important.
Votre chanteur préféré ?
Deux chanteurs ont façonné ma musique. J’ai grandi en écoutant Apollinaire Habonimana, il m’a vraiment inspiré. L’autre, c’est Don Moen.
Votre devise ?
L’amour.
Croyez-vous à la bonté humaine ?
Un philosophe a dit « l’homme est bon, mais c’est la société qui le corrompt ». Je crois que l’homme est naturellement égoïste, sans Dieu, il est impossible d’être bon. Il y a des qualités qu’on ne peut pas avoir sans l’intervention Divine.
Pensez-vous à la mort ?
Tout le temps. Je sais que je ne vivrais pas éternellement, donc j’y pense souvent. Ça me rappelle que je dois être humble. Vous pouvez être puissant ou célèbre, mais la mort est là pour vous remettre sur les rails.
Et si vous comparaissiez devant Dieu, qu’est-ce que vous lui demanderiez ?
Rien. Seulement contempler sa grandeur. Tu reçois beaucoup de Dieu quand tu fais de Lui ton ami.
Propos recueillis par Stanislas Kaburungu
N’oubliez pas d’inviter Netanyahu et Zelensky aussi. Please! Et les deux s’entendent comme larrons en foire.
@Gugusse
Quel cynisme! Laissez les gens demander d’en connaître davantage sur leurs idoles! En plus ils ont demandé poliment!
Ou vous aussi voulez être invité? Iwacu… Faites quelques chose!
A cynique, cynique et demi my dear Gacece. Vous savez de quoi vous parlez. Et une interview de Gugusse n’avancerait en rien le genre Humain. Que j’aime le haricot et la heineken, que je ne crois pas en Dieu, que j’aime ceux qui m’aiment et ne supportent pas ceux qui ne me supportent pas, etc…je pense franchement que les gens n’en ont rien à cirer.
Par contre, vous, vous affichez un profil intéressant. A défaut donc d’une interview de Bibi et de Z, je me contenterai d’une interview de Gacece. Voilà, la requête est faite. Tumarane irungu.
Je ne me connais tellement pas que tout ce que je raconterais ne serait que mensonges! Je crois sans risque de me tromper que personne n’aimerait cela. On passera.
Vous serait-il possible de faire asseoir Apollinaire Habonimana au coin du feu ?
❤️❤️❤️❤️. Merci d’avoir invité Fabrice Nzeyimana !
pourriez vous aussi nous amener Fablice d’Ubaka Nation
quel est son cv et sa definition de la vie
merci a iwacu
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quel est son cv et sa definition de la vie
merci a iwacu