La présidence de la République vient de décider ce mercredi 16 avril 2014 de revoir l’ordonnance ministérielle portant modalités d’assistance aux lauréats éligibles de l’enseignement supérieur au titre de l’année académique 2013-2014.
Rétropédalage du gouvernement, tant la pression exercée par les étudiants, restés unis tout au long de la grève, était grande. Et c’est « en réponse aux doléances que les étudiants lui ont adressées en demandant de prendre en main lui-même la question » que le président Nkurunziza rétablit l’égalité de tous les étudiants éligibles à l’Université du Burundi et à l’Ecole Normale Superieure à la bourse : « Le gouvernement s’engage à trouver des financements y relatifs », promet le numéro un burundais.
Autre mesure forte, au cœur des réclamations des étudiants : la présidence de la République demande la levée des sanctions d’exclusion prises à l’encontre des cinq étudiants. De fait, le Chef de l’État appelle les étudiants à regagner les auditoires au plus vite, proposant même une date : le 21 avril 2014.
Le président Nkurunziza les appelle à mettre en place des organes de représentation des étudiants afin d’avoir des interlocuteurs reconnus, tout en ordonnant aux ministères concernés d’accélérer la préparation des États-généraux de l’Éducation « pour avoir une compréhension commune des disparités entre la croissance du flux d’étudiants et la non disponibilité des moyens financiers au même rythme. »
Par ailleurs, le président de la République déplore une tendance de politisation de la question de la bourse des étudiants « par ajout d’interrogations qui ont pourtant d’autres cadres de gestion », les appelant « à plus de sens de responsabilité, de patriotisme, de civisme et de foi. »
Et alors que deux partenaires belges de la coopération universitaire avaient suspendu ce lundi leurs accords avec l’Université du Burundi, Pierre Nkurunziza demande aux partenaires techniques et financiers de « comprendre et soutenir cette mesure qui perturbe l’équilibre budgétaire. »
Félicitations chers étudiants !!
Mbega aho muvuga ngo « félicitations Président » yahora he ? Siwe yabigize ? Ntivyaciye muri conseil des ministres ? C’est pas lui qui a signé le décret ?
N’areke kuduhenda, vyose bibazwa we nyene.
Umushikiranganji na Recteur yari kuba yabakuye abonye ko bamukoresheje amakosa. Mugabo ntavyo yagize kuko niwe yabibatumye.
Niyemere yicare mu buro akore areke kuza gusinya gusa ivyo atabanje kuraba neza
Félicitations chers étudiantes et étudiants.
Mais, c’est pas encore fini. Il y a encore le décret présidentiel qui est la cause même de ce désordre qui s’observe actuellement dans les universités publiques. Il faut aussi demander l’annulation ou révision de ce décret. Vous venez de montrer que vous pouvez. Continuez et restez toujours vigilants! Il vous a donnés du calmant mais pas du médicament pour être guéri. Il a besoin de votre électorat. C’est pas gratuit, ne vous en faites pas! Il faut savoir qu’une fois réélu, la décision reviendra. C’est une ironie! Il faut viser loin pour préparer votre avenir et celui de vos cadets. “Pierre Nkurunziza demande aux partenaires techniques et financiers de « comprendre et soutenir cette mesure qui perturbe l’équilibre budgétaire».” Quel paradoxe! Il a déjà engagé le bras de fer avec sec partenaires en renvoyant ses fonctionnaires de force (ex. le conseiller en matière de sécurité au BNUB) mais demande son soutien. Normalement, si on vit en dépendance de l’autre, il faut être coopératif. Pourtant, les décisions sont prises sans penser aux conséquences qui peuvent s’en suivent. Courage et bonne chance M. le président! C’est pas facile! Il fallait être prudent avant de prendre la récente décision. Sinon, c’est risquant! « Main qui donne, main qui dirige »!
Anyway, vous avez pris une louable décision de mettre fin à la grève des étudiants. Il faut donner une leçon au recteur de l’UB et à la directrice de l’ENS sans oublier le ministre de l’Enseignement supérieur. Les burundaises et Burundais comprendront que ces trois autorités n’agissaient comme vous vouliez.
La fermeture de l’Université et de l’ENS est une abomination n’aurait jamais dû avoir lieu car la meilleure ressource d’un pays est sa population: le meileur investissement c’est dans l’éducation des ses citoyens en général, et de sa jeunesse en particulier.
Dans ce genre d’histoire, il n’y a pas de gagnant ou de perdant… Mais qui va assumer la responsabilité pour cette bavure gestionnaire aux conséquences incalculables? Courage les jeunes, « Izo zibika zose zari amagi »: cultivez-vous, élevez et élargissez vos horizons à la recherche de la vérité et la poursuite de la justice : l’avenir vous appartient!
1. Le ver est dans le fruit. Ce qui doit etre annulé, c’est le decret presidentiel et non l,ordonnance ministerielle car le premier annule le second, mais l,inverse n’est pas vrai. Et le piege est là!
2. Aux braves etudiants. Tenez bon et ferme. Le gouvernement est a genoux. I cedera malgré lui.
3. Considerez meme de prendre une annee sabbatique au complet, pour le Service Civique Obligatoire (SCO), comme cela se fait ailleurs. Et vous en serez crédités en 2015-2016, apres le depart ineluctable du regime Nkurunziza.
L’Université n’est pas un terrain de football où Nkurunziza excelle dans l’art de dribler pour marquer un but chez l’équipe adverse. Le seul communiqué de la présidence n’annule ou ne modifie pas le décret présidentiel qui est à l’origine du malaise. Les étudiants ne devraient pas être dupes pour regagner les auditoires tant que le décret instituant le nouveau système des bourses ne sera modifié ou annulé.
Autrement dit, l’année prochaine on aura trop peu d’Etudiants à l’Université du Burundi. L’Etat « accordera » une note de réussite aux Etudiants qu’elle peut accueillir à l’Université du Burundi et Il « accordera » une note pour un certain nombre quasi-égal à celui des places éventuelles dans le privé. Que deviendront les autres qui auront réussi mais pour qui on va barrer la route vers l’Université, alors qu’en réalité ils auront réussi, mais dont les notes seront revues à la baisse pour ne pas se créer (l’Etat) des problèmes ? Soyez-en rassurés, ceci donnera moins de chance à l’éducation.
Sage décision Mr. le Président!
Il faudrait maintenant traiter le cas des responsables qui prennent des mesures si importantes à la hate sans analyses profondes
ico nkundira abarundi, kutamaramara no kudatinya guta mu kaga no mu rudubi
l’abrogation de l’ordonance ministerielle est certes salutaire mais il faut se souvenir que le decret presidentiel reste là! il serait alors prematuré de chanter la victoire!
N’ai je pas dit que les decisions ministerielles allaient produire un effet boomerang kumugambwe???
Barahaye barabibona et la fleche retour ngiyo!!!
Ils allument le feu , ils l’activent et apres ils viennent jouer au pompiers, yayaya…..
Erega na nyakwubahwa umukuru w’ iki gihugu ni POILISME. Komera Mutama.
Les pompiers pyromanes existent dans toutes les civilisations.
Merci Monsieur le Président de la république pour la décision. Mais j’ose espérer que la bourse et le budget alloué à la restauration des étudiants qui devaient être utilisés pendant cette période où ils sont chez eux ne va pas servir pour la propagande de 2015 , la construction des stades et l’entretien des champs d’ananas et de bananiers de Monsieur X.
KIRANGA.
Abakera baraciye umugani ngo « uheza guhemuke ibigori bikera ». None abanyeshure bahenzwe bagatana urugamba bagenzi babo ubu ntibamaramara? Murabaye « Rumuri rumurikira uburundi » . Nimubandanye muja imbere, mbere ntimugire grève kubera bourse guse ariko muyigire no kubintu vyinshi bihanze igihugu, kuko ivyo mwakoze ubu ntimwabikoze kubera mwebwe ariko mwabikuze kubera batonyi banyu bari inyuma; mwaravye rero kazoza. Muri incabwenge, nimumurikire abandi muhindure igihugu. Nkurunziza nawe, uratweretse ko ushoboye ibintu. BAndanya rero abanyagihugu twifuza ko uhindura vyinshi kuko ivyapfuye urabizi kuko bibera mu maso yawe nk’uko n’abo banyeshure bashizwe mw’ibarabara kubera ingingo zafatiwe mu nama nshikiranganji urongoye, ushiraho itegeko rya président, umushikiranganji nawe arikwirikiza ordonnance de mise en exécution de ton décret. Kanagana rero ,ubanze ufute irya décret, nk’uko wafuse ingingo y’umushikiranganji.
jewe siniga ariko ndi mu bashimye ingingo président yafashe hanyuma ngaca mpanura abantu bose bajejwe gufata ingingo ko bohora babanza kwiga neza ibituma ni bikurikiraingingo zifatwa kandi bakaraba kare bakumva kare ikintu gitegwa ivyatsi na benshi bakareka kudadaza kuko umwanya ugiye ntuheza ngo ugaruke, nkubu ntimubona aho abantu bakomeye induru ku MBONERAKURE bazogera gufata ingingo ibipfa vyafuye ndabarahiye kandi abantu basemereye kera, abo hasi nabo hejuru nimube muvugana neza i numero zose ba mwumvikana kare kugira ntihagire abamaramara mu nyuma birababaje. kandi mwirinde gufata ingingo mudatomokewe mutavyumva murorere igihe ata nzu iriko irasha.
Muga nsanze umukuru w’igihugu aciye akenge. urabona ingene yabanje kwihoza??? ni kugira twese tubone ko ariwe “Sebarundi”, sans lui rien ne peut aller. anyway, cette decision vient au moment opportun
la levée de cette mesure vient au moment opportun parce que une telle décision du ministre avait comme conséquence la disparition du cnn-dd sur la seine politique. Avant de prendre une mesure quelconque, il faut d’abord faire confronter plusieurs scénarisons pour analyser l’impact
Vyanse ko antennez za escargot zimanuka. C’etait tout simplement une decision suicidaire, politiquement. S’ il y avait encore des poilissimes a l UB, ils seraient descendus dans la rue. Bagaza se souvient peut etre de ca. Meme si c etait la pret-bourse qu il allait introduire. Shinga antennes rero mubandanye.musabiriza ubu hoho icitwazo kirabonestse!
Félicitations aux étudiants!!!!!
Pour le reste les Gaston,Butore,Doudou,… sont des garcons de course,bakora ico batumwe et quand la mission tourne au vinaigre,nkurunziza et sa clique devient pompier,ami des pauvres,généreux.Niturabe hama tubone.
L’échec du CNDD FDD : Ses ministres ( Butore en tête) avaient juré qu’ ils ne donneront pas la bourse à tous les étudiants qui ont réussi l’Extat. Ses parlementaires ( avec SENEL à la tête) avaient commencé à expliquer le bien fondé de cette mésure. L’Uprona de Rwagasore ( et non celui du couple DOUDOU-COCO élargi à Gaston) et l’ADC Ikibiri avaient soutenu la position des étudiants et qui était celui des parents. Comme le CNDD FDD s’éloigne de plus en plus des préoccupations de la population burundaise, il faut « kuyisezerera » en 2015.