Les citadins, sur différents axes de la mairie de Bujumbura, sont dévalisés par des bandits se cachant dans les égouts. La mairie et la police sont interpelées.
Un soir, Isabelle a été victime de bandits d’un nouveau genre : « C’était aux environs de 21h, je venais de rendre visite à un malade à la Polyclinique centrale de Bujumbura (Polyceb). Arrivée aux environs de l’Office théicole de Bujumbura (OTB), je me suis retrouvée entourée par trois jeunes garçons. Ils ont pris mon sac à main et se sont jetés dans le caniveau.» Elle a crié au secours. « Des policiers, qui étaient aux environs sont intervenus, mais ils étaient déjà loin dans le grand tunnel.» Dans son sac à main, cette mère de quatre enfants précise qu’il y avait son téléphone, sa carte nationale d’identité, une somme de 50.000Fbu, etc.
A Bwiza, sur le parking se trouvant à la jonction de la 4ème avenue et du Boulevard du Peuple Murundi, un autre point de ralliement de ces bandits. « Un jour, j’ai quitté Buyenzi, vers 20 h 30. Deux gangsters m’ont barré le passage. Un autre a pris mon téléphone et ses deux complices se sont jetés dans un égout », raconte Abdul, un habitant de Bwiza.
Deux veilleurs sont venus à son secours et lui ont dit qu’il est inutile de les poursuivre : « Tu n’es pas la première victime. Ils se jettent dans une sorte de tunnel et c’est aux environs de la Brarudi qu’ils reviennent à la surface.»
Au centre-ville, près du Lycée Notre Dame ou de l’Ecole Primaire Stella Matutina, de tels tunnels existent.
La mairie tranquillise
D’après les témoignages des victimes, ces malfaiteurs profitent surtout de l’obscurité pour dévaliser les gens. « Si la voirie publique était éclairée, de tels actes ne seraient pas commis ou seraient de petite ampleur », confie Chantal Hatungimana, une autre victime. Elle demande à la mairie de penser à l’éclairage de tels endroits. Et à la police de redoubler d’efforts pour décourager ces vols.
Joint par téléphone, le maire de Bujumbura avoue qu’il n’était pas au courant. « Nous allons nous concerter avec le conseiller chargé de la sécurité et la police pour enquêter et prendre des mesures adéquates.»
Concernant la question de l’éclairage public, il fait remarquer qu’il s’agit d’un problème global. « Pour le moment, nous sommes en train de faire un échantillonnage avec des installations de projecteurs sur des parkings et d’autres lieux publics.» Pour que cela soit généralisé, le maire annonce qu’une contribution de la population s’imposera. Entretemps, cette autorité demande aux citadins de fournir à la police toutes les informations utiles pour traquer ces groupes de bandits.
Nous avons tenté de joindre la police, sans succès.
Monsieur Banzubaze là où on investit ntaho urumva hafi yanyu?
None harya ni au paradis?
Il y a un minimum de conditions pour attirer les investisseurs???Mugabo muzogira igikorane bace baza bariruka??
Les grands points de banditisme sont connus. Souvent, les catch se font aux yeux des veilleurs ou des passants mais ne risquent pas leur vie pour alerter.Un jour, je me suis fait attaqué au niveau de l’ECOBANK Bwiza-chez Simbare- par 4 gangsters déguisés en chercheurs d’orientation pour un hoteur de séjour. Les veilleurs n’ont pas réagis alors qu’ils étaient à 5 mètres. Ils croyaient qu’ils m’avaient tués (selon eux). Et portable, appareil photo, argent,…tout parti en fumée. Heureusement ma vie a été SAUVEE. je voudrais seulement inviter la police et les responsables administratifs à tout faire pour éradiquer cette loi des maitres de la rue (de la nuit). J’inviterai mes compatriotes de, si possible courir en criant (peut etre que les policiers ou d’autres patients pourront entendre. Si vous voyez un groupe de deux ou trois personnes, n’avancez pas seul. COUREZ ou demandez leur ce qu’ils cherchent-et faite-le à haute voix. Faites des efforts de rapporter à chaque fois votre cas au poste de police le plus proche (chef de poste ou de corps idéalement) ainsi que les administratifs. Cela pourrait sauver les prochains victimes.
MAIS SVP ne risquez pas votre vie pour un telephone,argent,…
Et vous demandez wie les investisseurs se précipitent au Burundi.
Things fall apart as Chinua Achebe said.
Imbere ni heza.Songa Mbere, abahekenys bihekenyere.
Igihugu co carahebwe
« le maire de Bujumbura avoue qu’il n’était pas au courant. » au courant de quoi? les égouts, les bandits ou plutôt l’article! hormis ceux qui sont arrivés en mairie très récemment, ces égouts sont connus de tous …stella, lycée rohero, OTB, brasserie, cathédrale, … même dans la journée, ces bandits opèrent sans crainte. j’ai été témoins à deux reprises (côté stella matutina à 11h, côté lycée rohero à 17h45). ce dernier est à 100m de la PSR et ce jour 5 policiers tentaient de rentrer ou tirer à l’intérieur … mais sur qui, les braqueurs sont à plus de 200m de l’entrée. Le maire devrait plutôt se pencher, avec les services concernés des travaux publics, SETEMU, … pour fermer les entrées et points de jonctions des égouts. Et à la police d’assurer son rôle: sécuriser les biens et les personnes …Mon maire me répondra que pour tout ça il faut des contributions de la population urbaine, lol!!!
@Hello J’y crois
« Mon maire me répondra que pour tout ça il faut des contributions de la population urbaine, lol!!! »
C’est vrai que le maire, après sa collecte de taxes, il n’est pas logique qu’il demande encore des contributions aux contribualbes. Mais je peux m’imaginer qu’il a mille priorités à planifier avec un budget limité: je n’aimerais pas être à sa place.
« … je n’aimerais pas être à sa place. »
Et lui (très) probablement à la mienne.
@Rurihose
Il ne reste plus qu’à investir au paradis! A part que là-bas, tout le monde est cool et n’a besoin de rien. Même les ex-bandits!
Yewe Burundi, noneho mu maze iminsi mudatukana byagenze gute?