« Une couverture médiatique des questions judiciaires est tellement délicate qu’elle peut faire passer un innocent pour un coupable, et vis-versa », a soutenu Simon Kururu, consultant indépendant et professeur de journalisme et communication, lors de l’émission passée de club de la presse qui donne la parole aux professionnels des médias pour décortiquer l’actualité brûlante de la semaine aussi bien au Burundi qu’ailleurs dans le monde et parler de la vie de leur métier.
Le cas le plus récent est celui de l’arrestation de l’actuel vice-président du Frodebu, Frédéric Bamvuginyumvira, qui a donné lieu à des versions médiatiques et d’autres sources contradictoires à la limite, parfois, de l’acceptable par les règles du métier journalistique. C’est l’opinion unanime des participants à l’émission.
Pour Simon Kururu, les reportages ont péché par un manque de recoupement de l’information et de vérification exhaustive des faits. L’intervenant estime que « les versions sans témoins ne peuvent en aucun cas être crédibles ».
Du point de vue d’Esdras Ndikumana, correspondant de la radio France Internationale et de l’agence France presse (AFP) au Burundi, la rigueur dans le traitement de l’information ne concerne pas seulement les questions judiciaires. Elle est plutôt de mise dans tous les cas d’investigation. Dans le cas d’espèce, force est de constater, selon lui, que certains médias ont pris position en faveur de la culpabilité, d’autres en faveur de l’innocence du prévenu. Dans tous les cas, a-t-il poursuivi, un journaliste a le droit de faire ses propres investigations, mais pas celui de divulguer le contenu d’un dossier en instruction.
Le point de vue a été partagé par Jean Claude Kavumbagu, le directeur du journal en ligne Net press, pour qui, « quand une affaire est encore au niveau du parquet, la presse s’abstient ». Et d’ajouter : « Surtout quand ils sont politiquement connotés, il y a de la prudence à observer ». De manière générale, a-t-il conclu, la couverture des dossiers judiciaires nécessite une formation presque continue.
Ruston Uwimana, directeur du journal « Ijambo », quant à lui, a jugé que les dossiers judiciaires sont compliqués. « Chacun y va de sa version. Le journaliste doit être dans ce cas très attentif et prudent. L’accusé a sa version, le ministère public a la sienne. Il faut alors chercher à trouver la vérité. Le journaliste doit aussi user de patience. »
Sur le cas Bamvuginyumvira, le journaux n’ont fait que relayer la version de Pacifique nininahazwe poster sur sa page facebook. kandi irya version ivuga uruhande rumwe Gusaaaa
A propos de l’affaire Frédéric Bamvuga, sur l’éditorial d’A. Kaburahe, « A qui profite le crime », j’ai donné mon commentaire, qui en partie était aussi un témoignage. Le modérateur d’Iwacu.org m’a fait l’honneur de ne pas se daigner de le publier, et sans raison : Ça le regarde.
Puisque « le » modérateur tient dans sa poche un commentaire digne de droit de prise de parle, alors qu’il apprenne à commenter à la place de quelque lecteur qui, comme moi, ose dire ce qu’il pense.
Critique, oui, je suis. Constructif, aussi. Constructeur de la paix, j’essaie. La censure gratuite, je vomis. Et je la laisse à Bwana le Modérateur, et qui est le seul détenteur de la vérité.
« Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
« Porter la plume dans la plaie », c’est dire la vérité. C’est ne pas être ni pour ni contre quelqu’un. C’est être pour la vérité, la seule qui aide le monde. Tout le reste est mensonge. Tout le reste est gâchis.
Albert Londres, Terre d’ébène.
Tres bonne réflexion du professeur, il faudrait que les médias fassent des enquêtes impartiales pour que le Lecteur ou l ‘auditeur puisse se faire son propre idee .Dans la recente affaire;
la verification de l’emploi du temps de l’ accusé et les temoins occulaires lors l’arrestation.
devrait resoudre l’affaire .
Malheuresement jusque ici il n’y a un que la version accusatrice et la version de l’ accusé
Il faudrait chercher une version non partisanne pour un citoyen lamda
Ndanezerejwe cane no kubona aba professionnels des média bagize ico bavuga sur la facon dont l’affaire en question a été traitée par les différents média. Ndizera ko vyabahaye icirwa kugirango n’ejobundi baze babanze bitonde, batohoze maze bashikirize inkuru y’imvaho. Abihutse kuvuga ko ari irementanya none ntibamaramaye aho baboneye zirya videos kuri internet? Nibaza ko twese twazibonye twaronse inkuru y’imvaho.
Il fallait aussi inviter le directeur de REMA FM
Et pourquoi ne pas inviter celui de la RPA?
Parce que REMA a fait une «propagande de Bamvuginyumvira»
la RPA en avait fait pour bamvuginyuvira