Le Tribunal de Grande Instance, réuni en chambre de conseil, a libéré provisoirement trois des six personnes arrêtées au lendemain des attaques de Cibitoke en décembre dernier. Elles étaient soupçonnées d’avoir collaboré avec les assaillants.
Il s’agit de Pascal Manirambona, vice-président du parti Upd-Zigamibanga en commune Buganda, et Saïd Ntibibuka, membre du Fnl pro Agathon Rwasa, Serges Sindayigaya, un membre de la ligue des jeunes du Cndd-fdd.
Ce dernier avait été capturé le 30 décembre 2014, au premier jour de l’attaque alors qu’il avait passé toute la journée à combattre contre les assaillants aux côtés des forces de défense et de sécurité.
Mais bien avant cette libération, un certain Samuel Hakizimana, également membre du Fnl pro Rwasa, a été libéré le 12 janvier 2015.
Au départ, ceux qui ont été arrêtés étaient au nombre de six, tous natifs et habitants la province de Cibitoke. Ils ont été mis en détention, soupçonnés de collaboration avec les assaillants qui ont attaqué la province de Cibitoke fin 2014.
D’aucuns s’étonnent que la majorité des personnes arrêtées soient des membres des partis politiques de la coalition Adc-Ikibiri alors que l’armée a déclaré ne pas avoir identifié ceux qui ont attaqué.
Outre ces civils arrêtés, 14 combattants, capturés lors des combats contre les forces de l’ordre, sont toujours incarcérés au commissariat de Cibitoke. L’un d’eux a été grièvement blessé à la jambe et n’est pas encore soigné.
