Iwacu avait promis de continuer sa quête dans la recherche de l’identité de ces rebelles qui ont attaqué Cibitoke, vers la fin de l’année.
Le 19 janvier 2015, dans une conférence de presse, le Procureur Général de la République indique que le mouvement qui a attaqué le pays était composé de 190 combattants : «La majorité de ceux qui ont rejoint les rangs de ce mouvement proviennent des provinces Kirundo (41), Makamba (35), Ngozi (23), Cibitoke (11) et Bubanza (10). »
Nos reporters se sont rendus dans le nord pour enquêter dans les communes de Vumbi et Busoni notamment. Et là les journalistes ont découvert que des personnes annoncées comme mortes au combat à Cibitoke sont bien vivantes…
Nos confrères ont recueilli des témoignages des habitants de ces communes qui parlent de montages orchestrés par l’administration pour « accuser certaines familles tutsi d’avoir recruté et envoyé leurs enfants et certains Twa dans la rébellion ».
Mais nos reporters ont découvert également qu’effectivement, dans le coin, certains jeunes manquent à l’appel. Ainsi, une mère admet que son fils, donné pour mort par l’administration, l’avait appelée, la veille de son départ, pour lui dire qu’il allait faire « des entraînements militaires ». Dans cette ténébreuse affaire, apparemment réalité et manipulation se télescopent.
Pour rappel, à ce jour, le gouvernement, malgré ses nombreux services de renseignements n’a pas encore dit à l’opinion nationale et internationale qui a attaqué le Burundi à Cibitoke. Pourtant, le 17 janvier dernier, le ministère de l’Intérieur a organisé des manifestations à travers tout le pays pour célébrer la victoire de notre armée contre des rebelles. Des « rebelles non identifiés », il faut préciser. Un peu surréaliste n’est-ce pas ?
J’espère donc que le lecteur ne nous en voudra pas de ne pas l’éclairer davantage, on fait de notre mieux. Nous ne lâchons pas nos investigations. La vérité finira par sortir.
Comme pour le dossier Kibira Ondes-Mbonimpa, le Procureur General risque l’emprisonnement pour avoir annonce que des personnes vivantes etaient mortes!
On est habitué a des montages grotesques, le gouvernement sans doute souffrire du manque de credibilite. Mais qu’on ne verse plus de sang des innocents
Chers tous,
Qui sont les rebelles de Cibitoke, pourquoi ce retard pour baptême de notre nouveau né ??? Plus les jours passent, plus cette question restée jusqu’ici sans réponse devient bien plus qu’une énigme d’Einstein. Ni le pouvoir en place à Bujumbura, ni les différents partis de l’opposition, non plus la société civile ne parvient à nous donner une lumière sur leur identité.
Mais pourquoi cette obscurité sur leur identité?
Pourtant lors d’une conférence de presse donnée par le porte parole de l’armée les jours qui ont suivi, celui ci nous a fait plus qu’un petit résumé sur cet événement, ils nous as donné toutes les grandes lignes sur cette « Rébellion »
1. L’effectif des rebelles
2. Leur mission principal et la logique d’action
3. La chronologie de sa naissance
4. Leur plan d’action et ses composantes
ect…
Toutefois, le porte parole de l’armée nous dit ne pas connaître l’identité de ces assaillants, et cela bien entendu, malgré que l’armée ait parvenu à faire quelques « prisonniers de guerre » parmi ces derniers.
Le manque de réponse soulèvent encore plein de question sur la véracité des informations que nous donne le pouvoir en place. Time will tell
Chers compatriotes, c’est nous qui construirons le Burundi ou le détruirons et qui en subirons les conséquences. Voyez-vous cette histoire de « liberté d’expression ou d’opinion »: tantôt on connait tout, on donne les moindres détailles même quand un ministre est dans son lit, liberté d’expression oblige. D’autre part on ne connait absolument rien sur l’origine de ce qui a causé la perte des vies humaines: le Responsable des droits de l’homme de l’ONU (avec des dizaines de milliers de militaires de l’ONU à l’Est du Congo), les Gouvernements de la sous-région (y compris celui du Burundi), tous les médias, sociétés civiles qui appellent aux manifestations, tous les sites qui parlent du Burundi et de la sous-région etc. personne ne veut nous dire l’identité de ceux qui ont attaqué notre pays à Cibitoke; car là la liberté d’expression et d’opinion n’existe plus. En conclusion, j’ai la liberté d’expression et d’opinion, mais il y a des choses que je ne dois pas dire: ma liberté s’arrête là où commence celle des autres.
Ne vous fatiguez pas à chercher l’identité de nos chers petits tués la bas uwabarungitse arazwi, sinari bwigere numva umuntu yinumiye tuzi n’amahiri ya SNR,secret de polichinelle
Kaburahe A., vous êtes number one comme on dit chez nous.
On attend. On patiente.
Pour cette affaire comme pour celle de Rugurika/Guillaume, on espère lire une info bien fouillée chez vous.
Bon weekend.
Lony Mugisha.
Je trouve que cette question sur l’identite des rebelles qui ont attaqué le Burundi est beaucoup delicate. Personne ne veux en parler. Mais je suis sûr que leur identité est connu mais personne ne veux dire aucun mot. Le gouvernement en sait beaucoup masi aussi les journalistes. Vous parvenez à savoir l’identité de chaque rebelle capturé ce qui signifie que vous avez des contactes là où ils sont incarcerés donc vous pouvez aussi leur demander de qui et pourquoi ils combattaient. Pour être claire, avoir des contactes ne signifie pas ici avoir des liens avec les rebelles capturés ou du groupe rebelle. Cher Antoine, vous parvenez à trouver même des pistes des assassins masqués, donc faites tous ce que vous pouvez pour trouver l’identité du groupe qui a attaqué. Vous en êtes capable. Vous n’avez pas à nous dire que le gouvernement n’a pas encore donné l’identité du groupe. Vous êtes des journalistes independants et vous pouvez faire vos propres investigations pour nous eclairer, ce qui est votre devoir. Je sais que les journalistes ont des pistes sur cela mais ne veulent rien dire pour le moment. mais ma question est la suivante. Pourquoi ce silence de l’état et des médias burundais ? A qui profite ce silence ?
Bonjour. Oui, je comprends votre frustration. Mais donnez-nous du temps. Vous l’avez dit vous-même, c’est délicat. Laissez-nous travailler lentement mais… sûrement. La précipitation dans ce genre d’affaires est dangereuse. Nous avons pris l’engagement de continuer et nous le faisons.
Antoine Kaburahe
Directeur
Osons faire de vraies investigations avec de réelles informations!!! Et le jour où la justice sera indépendante au Burundi, elle aura toutes les prérogatives de déterminer qui est dans le vrai ou pas ou qui mérite de se retrouver devant la justice pour se défendre ou pas… en attendant que des Coquilles vides… Où et qui sont ces morts vivants?? Mon pays va vraiment mal… Rajouter de la confusion à la confusion ne mène nul part…
dixit : « Nos reporters se sont rendus dans le nord pour enquêter dans les communes de Vumbi et Busoni notamment. Et là les journalistes ont découvert que des personnes annoncées comme mortes au combat à Cibitoke sont bien vivantes…
Nos confrères ont recueilli des témoignages des habitants de ces communes qui parlent de montages orchestrés par l’administration pour « accuser certaines familles tutsi d’avoir recruté et envoyé leurs enfants et certains Twa dans la rébellion ».
Mais nos reporters ont découvert également qu’effectivement, dans le coin, certains jeunes manquent à l’appel. Ainsi, une mère admet que son fils, donné pour mort par l’administration, l’avait appelée, la veille de son départ, pour lui dire qu’il allait faire « des entraînements militaires ». Dans cette ténébreuse affaire, apparemment réalité et manipulation se télescopent. »
Chèr KABURAHE (avec votre journal et bien d’autres qui ont à coeur la noble mission d’informer le public), j’admire votre courage et abnégation. Je vous rappelerais que vous avez le courage et la capacité qu’il faut (à voir ce que vous publiez et la manière dont vous présentez les résultats de vos investigations). Nécessairement que vous avez un objectif (il ne transparait pas directement ici), un intéret à etre lus, mais un risque à etre mal compris par les lecteurs non ou mal avisés et parfois mal intentionnés. Mais (surtout gardez à l’esprit que ) vous avez l’obligation d’objectivité (et si vous le voulez de neutralité aussi). Mon souci est d’abord de vous encourager, mais aussi de vous rappeler de tenir compte de l' »ame du Murundi » qu’il faut éviter de retremper ou de faire revenir dans son histire si sombre.
Je suis d’accord avec vous. La précipitation est dangereuse. Nous avons besoin de vous à Bujumbura, car à Muranvya vous ne nous seriez de peu d’utilité. Komera turakwizigiye.
« Et là les journalistes ont découvert que des personnes annoncées comme mortes au combat à Cibitoke sont bien vivantes… »
Ceci est très grave! Quelle grande mouche a piqué le procureur et ses services pour commettre ce genre d’erreur?
Est-ce volontaire? A-il été induit en erreur? Et pourtant il avait suffisamment de moyen pour vérifier!
Si la faute revient à ses services, il faut qu’il prenne des mesures et les rende publique!
Si c’est volontairement qu’il l’a fait, alors il n’y a plus de vérité à chercher. On aura tout compris.
NB : Cette réaction s’inscrit dans la logique qu’IWACU nous dise vrai!
La vérité finira par sortir je suis tout à fait d’accord avec vous.
Mais ce qui est particulièrement aberrant et de constater que ce sont des administratifs et responsables locaux qui divisent la population sur des bases mensongères. Probablement que nos chers DD croient que remuer la corde ethnique leur reste la seule option pour s’attirer des voix lors des élections mais cela ne sera pas du tout évident vue leurs réalisations au cours des 10 dernières années au pouvoiret surtout que le burundais d’aujourd’hui ne raisonne pas comme celui de 1993 n’en déplaisent à ces déstabilisateurs de la paix sociale
UWUZOTANGURA INGWANO IZOHERERE MURUGO IWE.
@Nzobandora
« UWUZOTANGURA INGWANO IZOHERERE MURUGO IWE. »
Imana ikwumvire!!! Au propre comme au figuré!!!
Baobab,
Pour être plus précis, qu’il soit même un proche à moi. Totalement catégorique
@NZOBANDORA,
Tribalisme quand tu nous tiens….!!!! NZOBANDORA, l’histoire en cours au Burundi montre à suffisance que ce pays ne souffre pas de problèmes tribalo-ethniques comme nous l’avions toujours pensé depuis 1993. Le CNDD-FDD, au pouvoir depuis 2005, nous l’a démontré en massacrant des centaines d’opposants Hutus du FNL en 2010-2011. Ce Gouvernement du CNDD-FDD nous montre chaque jour que Dieu que le tribalisme n’est pas le problème du moment quand il harcèle pelle mêle des opposants Hutus comme Tutsis, les membres de notre active société civile, Hutu comme Tutsi.
Alors, votre discours est non seulement dépassé mais il est simpliste et surtout très démagogique. Quand on est à court d’argument pour expliquer l’incompétence de nos dirigeants sans vision ni leadership et qui se sont caractérisés par l’instauration d’un système de corruption sans précédent, en ce moment-là on invoque le tribalisme qui, en fait, n’est pas vraiment le problème actuel de la société burundaise, sauf peut-être dans votre petit cerveau (j’allais dire de tribaliste)… ! Merci….!!!
Essaie de relire mon commentaire mon ami!
J’ai même ajouté que le burundais d’aujourd’hui ne raisonne pas comme celui de 1993 justement pour dire que nos dirigeants qui renouent avec la corde ethnique tapent à coté et ils y perdront le peu voix qui leur restent.
Avec leur fameux document de Bubanza, ils signent anticipativement la retraite politique de leur très jeune parti tu verras bien.
Quant au petit cerveau ce dernier appartient à celui qui lit a l’envers
Cordialement,