Dans la nuit de ce samedi 16 avril, un groupe d’hommes armés non encore identifié a lancé trois grenades sur un camion-citerne contenant 42.000 litres d’essence au parc pétrolier de Gitega. Seuls les pneus ont été touchés.
C’était aux environs de 22h, quand la population de la ville de Gitega a entendu des bruits assourdissants provenant du parc pétrolier de Tankoma à trois kilomètres du centre-ville de Gitega. C’est dans la panique que les bistrots du quartier Rango non loin de ce parc ont été fermés précipitamment. Certains clients en ont profité pour partir sans payer leurs consommations.
Les uns croyaient qu’il s’agissait d’une attaque dans le quartier ou dans les camps militaires de Gitega. C’est ce matin que la nouvelle est tombée : c’était une attaque perpétrée contre des camions citernes garés au parc pétrolier de Tankoma.
Trois grenades ont été lancées simultanément sur un camion-citerne. «L’intention était très criminelle et irréfléchie, même ceux qui ont lancé ces grenades allaient y passer», lance un habitant du quartier Rango. Plus de peur que de mal, aucun dégât humain n’a été enregistré mais ce véhicule a été endommagé, deux pneus été touchés et la partie avant.
«Nous étions déjà endormi quand nous avons entendu les explosions tout le monde cherchait à fuir loin d’ici car l’incendie aurait pu tout décimer», raconte l’un des convoyeurs des camions.
Selon les sources sur place, les dégâts auraient été énormes si les éclats de ces grenades parvenaient à perforer la citerne et provoquer un incendie. Les cuves de ce parc pétrolier ont une capacité de 7.800.000 litres d’essences et 3.500.000 litres de mazout. D’après les sources sécuritaires, c’est la deuxième fois que ce site vient d’être attaqué. La première fois, c’était pendant la crise politico militaire où une cuve d’une capacité de 10.000.000 litres a été mitraillée la mettant hors service jusqu’aujourd’hui. Personne n’a été appréhendé mais les enquêtes ont déjà commencé selon la police.
He he he , un centre si sensible qui n’est pas gardé? Normalement, on ne pouvait même pas s’en approcher ou construire dans les environs. Je ne pense pas que les grénades ont été lancées à des km et des km.
De l’incompétence en tout voilà tout et l’ennemi profite des failles. Avouez-le le Burundi n’est pas sécurisé.
« … c’était pendant la crise politico militaire… » ! Quelle est la différence avec aujourd’hui ?