Mardi 05 novembre 2024

Politique

Attaque à Rutegama : « Pourquoi cibler les militants du CNL ? »

04/07/2021 3
Attaque à Rutegama : « Pourquoi cibler les militants du CNL ? »
Térence Manirambona : « Le parti CNL s’inquiète des arrestations en cascade et des emprisonnements arbitraires.»

Selon le Congrès national pour la liberté (CNL), 27 responsables et militants du parti CNL ont été « arbitrairement arrêtés » après les différentes attaques perpétrées au cours de cette année. « Le parti CNL s’inquiète des arrestations en cascade et des emprisonnements arbitraires qui s’en suivent qui souvent semblent cibler les responsables et militants du parti CNL. Plus inquiétant encore, ces arrestations sont parfois opérées de nuit, sans mandat d’arrêt et par des personnes non habilitées », s’insurge ce parti dans un communiqué sorti ce samedi 3 juillet. « Depuis quelques mois, le parti CNL constate une intensification de la violence armée qui se traduit entre autres par des attaques et / ou embuscades sur des axes routiers ainsi que des jets de grenades, qui emportent malheureusement de paisibles citoyens et causent d’énormes dégâts matériels».

D’après ce parti, 7 militants de cette formation politique sont morts dans la récente attaque qui s’est produite dans la commune Rutegama en province Muramvya. « Le parti CNL condamne avec la dernière énergie cette violence et cette barbarie et saisit cette occasion pour adresser ses condoléances les plus attristées aux familles éprouvées. » Toutefois, le parti CNL s’interroge sur cette chasse à l’homme qui se déclenche automatiquement contre ses militants à chaque incident sécuritaire « alors que le parti CNL se conforme à la loi et proscrit toute forme de violence dans sa lutte politique. On serait tente de croire qu’il s’agit d’une façon déguisée de harceler les Inyankamugayo et partant, verrouiller davantage l’espace politique».

Le CNL demande au gouvernement de diligenter les enquêtes d’une manière professionnelle pour identifier les vrais auteurs de ces actes ignobles et éviter de stigmatiser les militants du parti CNL « qui sont si souvent pris en boucs-émissaires». Et à la communauté nationale et internationale de suivre de près la situation. Pour ses militants, le CNL exhorte ses militants et autres citoyens à développer davantage une vision nationale et surseoir à toute partisannerie.

CNL

Forum des lecteurs d'Iwacu

3 réactions
  1. Danny

    Pour savoir quelqu’un ou quelque chose, il faut la recherche profonde de son histoire ou de même sa préhistoire. Le problème politique actuel au Burundi n’est que la poursuite des événements préhistorique connus par le pays à partir des étrangers passant par les faux nationalistes pour leurs profits. Depuis l’an 1929 (je dis bien le commencement des frondeurs au Bndi) notre pays a connu bcp de problèmes secrètement qui s’exposé physiquement l’an 1957(LA SUBDIVISION POUR REGNER mise en place par les belges en coalition avec des faux burundais). La couverture des malfaiteurs à été mise en place par les bénéficiaires en pénalisant les innocents soit appelant coupables des crimes. Sautons un peu sur ce qui s’est passé juste après l’assassinat d’Hero le PRINCE LOUIS RWAGASORE ; ceux qui ont répondu à ce crime sont-ils effectivement les acteurs ou planificateurs ? L’an 1965 en date du 15/Janvier, le 1er ministre PIERRE NGENDANDUMWE a été assassiné en conséquence. Est ce que les 3millitaires emprisonnés sont-ils les acteurs ? l’action suivi par l’assassinat du ROI MWAMBUTSA IV en passant par don enfant NTARE V un jeu joué par les belges avec ses compagnons(faux burundais) pour qu’ils arrivent sur leur objectif car lui aussi a répondu la mort en date du 08/Aout/1966. Est ce que le Col M MICOMBERO a répondu la justice sur cette assassinat ? Pour plus de couverture sur la dernière action qui ont été emprisonnés soit disant coupables ? Sautons sur les assassinats des Présidents différents du Burundi. Les promoteurs, planificateurs, acteurs de ses assassinats sont toujours libre. Au lieu de répondre sur tout ceux qu’ils ont fait ( ASSASSINATS ), emprisonnés les innocents soit appelants les coupables de ces crimes.
    Alors ce qui se manifeste toujours sur la population Burundaise n’est plus nouveau. C’est un arbre à longue racine. D’où viendra la résolution des problèmes politique, sociales, culturelle et économique dans notre pays ?
    1) IL FAUT LE PARDON MASSIF DÉCLARDÉCLARÉ ET ORDONNÉ PAR LE NUMÉRO 1DU PAYS

    2) LA VRAI JUSTICE INDÉPENDANT

    3) LES FORCES DE L’ORDRE QUI SEVIT POUR LE BIEN DU PAYS, DE LA NATION ET LEURS BIENS.

    4) ERRADIQUER L’ETNISMES ET LA VENGEANCE , etc…..

  2. Habarugira Jean Bernard

    Chers lecteurs,
    « Un président du Haïti est assassiné par des hommes inconnus ». J’ouvre cette page de mon commentaire du 07Juillet 2021

    Me basamt cette mauvaise nouvelle, permettez-moi chers lecteur partager avec vous mon commentaire par rapport aux recentes attaques de Muramvya..

    C’est vrai, après de tels incidents criminels, le pouvoir peut s’attaquer aux membres de l’opposition soit, suite à une évidence issue d’une enquête rapide ou par simple suspicion.
    Entretemps, les burundais se connaissent. Les crimes se sont perpétrés en plein air –non loin des positions de la police et militaire, chose étonnante. Apres les forfaits, ils ont pris le chemin vers Mwaro en passant par Muramvya à Rutegama.
    D’autres se seraient camouflés même non loin de la boucherie près des champs du café.
    Revenons sur les deux cas les plus récents, c’est le sang qui parle et c’est la vérité des faits qui devrait nous inspirer. Le CNL comme parti se précipite dans le gouffre et risque de tomber dans la gueule du lion en dénonçant les cas d’arrestations signalées à Muramvya, Mwaro et Bururi sans pour t autant faire des investigations.
    Si cela est vrai, est ce que Rwasa peut nous confirmer que tous ces retraités militaires et policiers des deux provinces citées, des jeunes rapatriés du Rwanda et, ou prisonniers graciées par le President, sont des membres effectifs du CNL. Démontre- les !
    Est –ce Rwasa peut démontrer que les postes de police qui étaient non loin des lieux des crimes étaient occupés par ses partisans CNL, je crois non. Bien entendu, ces provinces, par méchanceté et, ironiquement, préfèrent le CNL que le CNDD-FDD. C’ ’était leur dernière voie de recours ou une stratégie habituelle de quelque burundais pour en découdre avec le parti qui a gagner avant même le match.
    Le CNL, sagement devrait prendre sa hauteur dans sa démarche de couvrir les criminels. Par principe, ‘l’ennemi de son ennemi, devrait son ami’ mais des exceptions existent. De surcroît, le pouvoir issu parti CNDD-FDD devrait cacher sa honte, sa défaillance et surtout son ignorance en matière de sécurité. Je n’en dis pas beaucoup de chose mais les faits sont têtus. Murateye isoni, turateye isoni.

    Quant à l’Etat, le problème n’est pas d’être attaqué mais le problème c’est la gestion et surtout l’ignorance qui a précédé les évènements. Les familles dépourvues, jusque-là se taisent mais observent. Les criminels ne sont pas des démons ou des extra-terrestres, ils sont connus. Ils sont identifiés, de quelle maison, de quelle famille, d’où ils étaient, d’où ont trouvé les armes, la poudre pour incendier les véhicules. Bref, une bombe à explosion nous attend.

    Les deux provinces Muramvya et Mwaro y compris le prolongement de Mugamba en Province Bururi, sont malades. La peur et claire et la riposté n’est pas loin de s’observer. Ceux qui sont perdus les leurs sont aussi connus. La route principal ou les deux attaques sont se perpétrés est la même ou passe le cortège présidentielle, celui de la première dame et de toutes les autorités du pays. Une honte pour les services secrets de renseignement (SNR).

    Revenons sur Mwaro, elle est parmie les provinces qui comptent plus des retraités, des prisonniers qui ont bénéficié de la grâce présidentielle, des jeunes rapatriés burundais formés militairement au Rwanda, les trois provinces sont aussi le fief soit du CNL ou MSD. Certains pleurent encore la mort du Général Cyrille mais personne ne soucie du Général Godefroid, assassiné le même jour du Coup d’Etat et jeté à Rumonge. Lui-même, délivré par les actuels détenus putschistes dans la Prison de Gitega.

    Non loin de la police, retour sans soucie des criminels, cela dénonce le comportement du Gouvernent de Ndayishimiye. Il n’a pas de collaborateur, sa sécurité n’est pas l’abri. Les corps de sécurité surtout les policiers qui, à l’époque avaient des avantages de voler et de veiller semblent être absents. Le généraux commandent mais ne se rendent pas sur le champ de bataille- ils sont devenus des commerçants plutôt que des leaders. Les SNR s’occupe de (…..) /Censuré par le modérateur car accusations sans preuves/ … que de la sécurité. Ayez moins de sentiments, le pays est malade – la présence des criminels existent toujours.

    Restez plus militaire que civil prenez le temps de prier et demander le St Esprit à te révéler le secret sur la vérité en cette situation. Donnez l’argent aux policiers et miliaires, confiez les SNR aux hommes capables et forts, tapez forts à Mwaro , Muramvya, Bururi et partout où s’avère nécessaire , sans sentiments. Rester discret et parler quand il faut parler, bref rester rebelle et moins roi.

  3. Kagabo

    SVP un sujet trop sensible mon cher politicien!!!! Arrêtons de politiser les mort innocentes, comment pourriez-vous m’expliquer l’inexplicable sur le dos de la politique? avant tout ces politiciens sont les citoyens même comme nous autres non? Et d’ailleurs si je ne me trompe pas les deux assembles devraient se réunir pour établir une lois spéciale et les condamner à la pendaison ces fauter de troubler, qui oser d’enlever les vies au nom de la petite politique. Il faut obéir une vie humaine svp????

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Enrôlement des électeurs. Entre fatalisme et pessimisme

Alea jacta, les dés sont jetés. La période d’enrôlement qui avait officiellement commencé le 22 octobre a pris fin ce 31 octobre. Se faire enrôler est un devoir hautement civique et citoyen en vue de reconduire ou renouveler la classe (…)

Online Users

Total 4 727 users online