Deux jeunes athlètes burundais seront sur les pistes du Stade Felix Houphouët Boigny.
Lin Ndayipfukamiye
Pour son baptême de feu en compétition internationale, le sociétaire du club Messager Bururi a fort à faire. Sur 5000 m, distance de prédilection de lièvres kenyans et éthiopiens, le natif de Mugamba doit montrer que le Burundi reste un réservoir de jeunes athlètes talentueux .Toutefois, son récent chrono 14’10 sec ne laisse pas entrevoir de possibles chances de médailles, bien qu’il ait promis de donner le meilleur de lui-même. « Je sais ce qui m’attend. A moi de surprendre ». Pour ce, il espère qu’en descendant sous les 13’47 sec, il pourrait accrocher une bonne place.
Jean Marie Bukuru
A l’instar de son frère jumeau Jean de Dieu Butoyi (médaillé d’or sur 1500m aux derniers JO de la Jeunesse à Buenos Aires), l’athlète du club Aigle Noir de Mugamba a à cœur de montrer qu’à l’instar de son frère, il a les épaules larges pour porter loin les espoirs de toute une nation. Cependant, une tâche loin d’être facile, au regard du parterre des concurrents kenyans et éthiopiens présents sur 3000m. Incapable de descendre sous les 8’17 sec, lors du dernier meeting national de mars 2019, il compte capitaliser sur cette compétition pour accrocher les minima qualificatifs pour les prochains championnats du monde de la catégorie. « Je me sens en phase avec mon corps. Si les conditions du vent s’y prêtent bien, je pourrais faire 8’05 sec ». Pour rappel, c’est avec ce chrono que Thierry Ndikumwenayo avait arraché la 2e place à Beijing en 2008 lors de la 1ère édition des Jeux Olympiques de la Jeunesse. Comme son confrère, il sera à sa 1ère compétition. Au moment où nous mettons sous presse, nous venons d’apprendre que Jean Marie Bukuru s’est classé 4ème.