Dans un point de presse, Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, a révélé qu’au ministère des Finances le train est déjà en marche pour l’acquisition de nouveaux logiciels pour la gestion et le suivi des finances publiques. Le marché est de 15 milliards de Fbu. L’appel d’offre est déjà lancé.
Et l’inquiétude du président de l’Olucome vient du fait que, d’après les termes de référence, ces logiciels viendront appuyer un autre fourni depuis 2012 par la société ASYST.
Mais là où il y a anguille sous roche, c’est que le logiciel présente 41 défauts inventoriés dans un rapport par une commission interne audit ministère. Gabriel Rufyiri dénonce « une manœuvre à peine voilée de faire encore gagner le marché à la société ASYST ». Le président de l’Olucome ne mâche pas ses mots : « La société ASYST devrait être disqualifiée de la concurrence et ordre devrait lui être intimé de restituer l’argent empoché pour fourniture du premier logiciel ! »
Le président de l’Olucome a aussi fustigé les cadres du ministère des Finances qui s’attribuent des primes allant jusqu’à 2 millions de Fbu par mois pour être membres des commissions techniques : « Pourtant, rappelle-t-il, la correspondance du 23 juin 2009 du Secrétaire Général du Gouvernement fixe à 20.000 Fbu par jour et 300.000 Fbu par mois et par cadre les honoraires des membres des commissions techniques. »
Ils ne sont pas les seuls. Et tant qu’existeront de telles pratiques, le Burundi ne se developpera pas.
Est ce qu’on continue d’attribuer des marches à Assyst?
Depuis sa creation, ASSYST n’a jamais honoré aucun de ses contrats.
Toujours des magouilles, rien que des magouilles!!!!!!!!!!!!