Faire du journalisme sans être un « griot » ou un « sniper » qui tire sur toute action du gouvernement, c’est l’exercice auquel se sont livrés les professionnels des médias.
A Gitega, pendant deux jours, les responsables de la presse publique et privée ont discuté à cœur ouvert lors des « assises des médias ». Une première au Burundi. Un grand merci à la Coopération suisse qui a soutenu cette initiative.
Les représentants du gouvernement ont salué cette volonté des médias de « faire face aux défis, d’accepter d’être critiqués. » De leur côté, les journalistes se sont remis en question, se sont interrogés sur leur rôle social.
La presse privée, accusée de ne pas « parler des actions du gouvernement » a pour sa part fustigé l’attitude des autorités qui se méfient ou combattent même tous les médias qui ne relèvent pas de l’Etat.
Ainsi, nous avons appris avec étonnement que le chef de l’Etat préfère une émission en directe qu’une interview avec une radio ou un journal privé burundais. « En direct, il est sûr que ses propos ne seront pas travestis », nous a-t-on dit. Ceci montre la profondeur de la méfiance…
Les participants à ces assises ont tous manifesté leur volonté « d’assainir les relations entre les médias privés et les autorités ». Des recommandations ont été émises. Un comité de six personnalités mis en place pour le suivi.
Mais c’est dans les faits que l’on va voir si le « dégel » promis va avoir lieu. Notre responsabilité, que l’on soit de la presse publique ou privée, est engagée.
Finalement le Président n’a pas peur des médias ni de s’adresser au peuple burundais sur des situations pour lesquelles il doit le rassurer. Cela prouve aussi qu’il n’est pas du tout géné par l’analyse que l’on fait de ses discours. Un petit clin-d’oeil tout de même à l’endroit des médias burundais: la balle est dans leur camp pour dénicher de vrais journalistes, qui ont compris et intégré la déontologie du journalisme (permettez-moi l’expression « bamize akabuye k’uyo mwuga ») pour que les questions posées puissent refléter l’équilibre de l’information, l’impartialité et ressortir la vérité. Ce qui va permettre aux auditeurs d’apprécier eux-même la crédibilités des propos du Président.
Bonne strategie du President. Si non,la plupart de nos journalistes commencaient a perdre de la confiance. Mieux vaut tard que jamais, faut multiplier de tels dialogues pour assainir la situation pour de bon et construire un Burundi democratique digne de ce nom, c’est ce que nous voulons tous.
Menteur, va.
Tu t´appelles Ndirakobuca Concilie
Tu pourrai t´appeller Nditije Michel/Micombero ou Mukasi Simbananiye Arthémon que cela ne t´avancerai à rien
Un projet d’une nouvelle « Radio Kumugumya » est a un stade avance de conception. Et les premieres emissions sont porgrammees pour commencer aucours du dernier mois avant les elections de 2015.
En collaboration avec Rema FM, cette nouvelle radio promet une info professionelle qui rassurera le President de la Republique.
Ndira.