Du 5 au 7 mai, l’ensemble des acteurs de la presse burundaise se penche sur la profession journalistique pour dresser l’évolution de sa mission.
« J’invite les participants à se prêter à un exercice d’autocritique qui n’est pas habituel dans l’exercice de leur métier. Leurs critiques sont souvent dirigées vers les pouvoirs publics et les consommateurs. Nous aimerions les voir faire de même à leur endroit », a lancé le ministre de Télécommunication, de l’Information, de la Communication et des Relations avec le Parlement, ce 5 mai.
C’était à l’ouverture des assises des médias à Gitega où le ministre de tutelle a appelé les acteurs du champs médiatique à accepter d’être critiqués, à assumer les erreurs commises et à s’engager à les corriger.
Dans son allocution, il a indiqué que le gouvernement est conscient de l’importance économique, sociale et culturelle des médias dans le monde moderne. Toutefois, il les a invités à jouer pleinement leur rôle de responsabilité sociale, surtout en ce moment où le Burundi s’achemine vers des échéances électorales : « Nous invitons certains médias à fournir des efforts en diversifiant leurs programmes pour donner la priorité aux activités des populations rurales silencieuses, moteurs du développement, qui constituent plus de 90%de la population burundaise qui font vivre le pays. »
Quant au président de l’Association Burundaise des Radios diffuseurs, il indique que « parce que l’homme ne sait plus se déconnecter de son environnement, il est obligé de rester à l’écoute des médias, des informations qu’ils véhiculent et qu’il essaie de comprendre et éventuellement de relativiser ou de capitaliser. Mal appréhendée, une information peut conduire toute une société à sa perte. » Aux critiques du pouvoir qui accusent les médias d’en faire trop et de ne se concentrer que sur certains aspects négatifs jusqu’à dénoncer une certaine accointance avec l’opposition politique, le président de l’ABR ne s’embarrasse pas de circonlocutions: « Je voudrais réaffirmer ici que le journaliste n’est pas ce griot servile qui chante aveuglement les louanges du Prince. J’affirme également qu’il n’est pas non plus cet opposant systématique qui guette la moindre occasion de tirer sur l’autorité ou sur son action.»
Il a aussi fait savoir que le journaliste qui se veut moderne a le devoir d’alerter, de critiquer et de participer à faire émerger et à entretenir des capacités d’analyse des situations.
Au moment où tous les regards sont tournés vers ces assises, le président de l’ABR se dit confiant quant à l’issue de cet atelier : « Vous venez de différents horizons : acteurs médiatiques, organisations professionnels, secteurs de l’administration et de la régulation, opérateurs économiques, publicitaires, organisations de coopération internationale, représentants des auditeurs et lecteurs, structures de formations spécialisées. Nous avons toutes les raisons de croire que le débat sera riche et constructif. »
Dans ces assises des médias qui dureront trois jours, signalons que le bureau de Coopération Suisse et le BNUB ont pris une part substantielle dans l’appui financier.
Les médias au Burundi sont mono ethniques comme au temps où l’armée et d’autres structures étatiques l’étaient. tant qu’on a une telle situation, vous pouvez toujours crier le journalisme sera toujours l’arme de destruction du peuple burundais comme on le voit.
Le problème de notre Gouvernement c’est de ne pas savoir les domaines-clé de la vie nationale. les médias sont une 4ème puissance après l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire. c’est dommage d’avoir un gouvernement qui ne voit pas plus loin que son nez.
Le gouvernement demande aux médias de faire l’autocritique, mais les burundais aimeraient que ce gouvernement puisse faire son autocritique.
Il faut noter que les journalistes ne sont pas fait pour enquêtes judiciaires mais cherchent de l’information et cet information n’est pas nécessairement vrai d’où l’usage du conditionnel parfois.
Sensationnel ou pas, on résume tout comme ceci :
1. RPA = TUTSI = A.S : soutien de tout ce qui est contre Cndd-Fdd. Et ennemi de tout ce qui est Cndd-Fdd, même le bien que ferait Cndd-Fdd.
2. REMA = Hutu+HUTSI, opposition de tout ce qui nuirait au système actuel du Cndd-Fdd et alliés.
3. Les autres ont leurs défauts et leur qualités.
Le peuple est fatigué, le peuple a besoin d’une information digne de ce nom.
Qu’est-ce la vérité? Le journaliste est à la recherche de l’information. Ce qui veut dire que l’information reçue peut être vraie ou fausse. En matière de renseignement, le renseignement est une information vraie, vérifiable te vérifiée. Le journaliste a beau être prudent et perspicace , il s’améliore mais tombe souvent en erreur non voulue car de la confrontation des sources ne jaillit pas toujours la vérité! Ce qui importe, c’est l’observance de la déontologie.
« Les journalistes ne doivent pas oublier qu’une phrase se compose d’un sujet, d’un verbe et d’un complément. Ceux qui voudront user d’un adjectif passeront me voir dans mon bureau. Ceux qui emploieront un adverbe seront foutus à la porte. »Citation de Georges Clémenceau ( ✝ 1929 à 88 ans) dans Circulaire signée alors qu’il était rédacteur en chef de L’Aurore
http://www.citations-francaises.fr/citation-verite-clemenceau
Hari amaradiyo amwamwe asigaye ateye isoni. Exemple recent: « BRB yahiye kandi hari amakuru yari amaze imisi adushikira avugako biteguye kuyiturira (…) » dixtit RPA. L’autocritique est tres important; umumenyeshamakuru asanze yihenze yoba honete akabeshuza inkuru y’ikinyoma yashikirije.
Hari ibinyamakuru bimwebimwe hamwe n’amaradiye vyagize ikinyoma ubuhizi. Nibikubite agashi.
Merci.
Ico tubasaba ni kimwe gusa kuvuga ukuri, kandi sans tendance partisane envers abo abo muhuje Umuntu bamufashe asambana agatanga na Ruswa mugahakana mukarengwa ngo ni montage bakanavyerekana kuri TV mukabandanya muhakana ari ibintu twiboneye namaso yacu. Urazi ko iyo mutubwiye ngo muzogira amatohoza ko tuba tuzi ivyo muzotubwira. Urazi kuvuga ibihushanye nivyabaye kandi abantu beshi bazi ukuri. Izo autocritiques si mbi naho musa naho mutazemeye. Ikindi naco murabona ko mwama musaba ngo mwigenge, jewe mbona arimwebwe mwiyima ubwigenge kubera le manque de serieux mu mwuga wanyu. Iyo muba mwakora neza nkuko mukwiye gukora ubwo bwigenge bwoshobotse, mugabo kugira mwigenge mutegerezwa kwerekana votre professionalism, votre reputation mukavuga amakuru yukuri kandi mukavuga ikibaye cose kuwariwe wese utaravye nkunzi ngo umugirire ishishi. Ico nico kizobaha ubwigenge harya ubuntu burihabwa jewe sinibaza ko hari umuntu atagaya media zuburundi en general. Ni muhe agaciro umwuga wanyu ubwo bwigenge murabe ko mutazoburonka.
C’est normal qu’un médium privé peut être perçu comme partial parce qu’il raconte ce que l’on veut pas entendre. Regardez la rtnb qui dit ce qu’on lui demande de dire, son seul audience est le téléfilm « Ninde? » n’amatangazo
Je crois que les médias peuvent jouer un rôle de premier plan dans l’éducation du peuple à la démocratie, à la tolérance politique ou autre, à l’auto-développement, à la responsabilité et à la responsabilisation sociales, au patriotisme, etc. Pour ce faire, les acteurs médiatiques doivent rompre avec la culture du mensonge, la solidarité ethnique et groupale ou politique, l’engagement partisan, la légèreté du langage, etc. Honorer le métier de journaliste signifie rechercher la vérité des faits et la communiquer à tout prix. Et la vérité des faits ne peut jamais manquer de preuves objectives qui peuvent être fournies, le cas échéant. La législation internationale qui protège la liberté de la presse a trait à cette culture de la vérité des faits et non au charlatanisme ni au sentimentalisme des opinions personnelles qui sont souvent l’expression d’un égoïsme (personnel, ethnique ou autre) qui ne dit pas son nom ou qui s’ignore. Par conséquent, une autocritique régulière est salutaire pour les médias burundais et pour le pays tout entier, pour ne parler que du cas qui nous concerne en ce moment.
La CCIB FM + devrait servir une information dans le domaines des affaires et des entreprises, mais avec sa musique qui occupe 90% du temps…ça craint!!
Dear Aantoine Kaburahe,
Proposition de sujet à débattre au cours de l’atelier : l’indépendance du journalisme vis à vis des pouvoirs publics mais aussi vis à vis des bailleurs de fonds: très important!! Les recettes internes sont encore maigres et le financement extérieur vous met des gardes fous sur les sujets traités et dans la manière de les traiter….
Du choc des idées jaillit la lumière !
L’important pour nos médias, c’est d’éviter le mensonge, la calomnie et la médisance. Inutile de mentir au peuple, désormais le téléphone et l’internet ont révolutionné la communication. EREGA KENSHI MUVUGA IVYO HAHEZE IMISI TUZI UKUNDI KURI TELEFONE, SITES WEB, FACEBOOK, TWEETER. EN TOUT CAS EVITER DES PROPOS MENSONGERS ET CALOMNIEUX. DU RESTE LE JOURNALISME EN SOIT EST BEAU!
« le gouvernement invite la presse burundaise à l’autocritique »…ça n’arrivera jamais. Aujourd’hui un média caractérisé comme étant Tutsi…fait tout pour diaboliser les Hutu et de même pour les sites ,radios, ect. Hutu…ils diabolisent les Tutsi…Mes amis, on est pas sorti de l’auberge.
Hutu_Tutsi-Twa…et quoi encore…Vira hasi rimwe pour exiger la justice ! Abakoze ikibi bahanwe hanyuma abahutu n-abatutsi nabandi ataco biyotsa bareke kuguma mukazegeri abadashaka imanza badushiramwo. Ntituzokwikura umugayo intahe idakubise mu ruhanga abadutaye mu karere !!! Muzoba mumbwira !!