Après des informations qui ont fait le buzz sur les réseaux sociaux en rapport avec « l’enlèvement d’un employé de l’Assemblée nationale », récemment renvoyé pour ses critiques sur la gestion de cette institution, la Police affirme l’avoir appréhendé pour des raisons d’enquêtes.
Les alertes sur un probable « enlèvement » de Janvier Ngendakuriyo, ancien responsable des bâtiments et équipements à l’Assemblée nationale ont été lancées depuis la matinée de ce mardi 11 avril.
Selon des sources concordantes, ce désormais ex-employé de l’Assemblée nationale n’était pas en bons termes avec le président de la Chambre basse du parlement et le nouveau secrétaire général de l’Hémicycle de Kigobe. Il aurait même révélé cette situation dans une correspondance adressée au président de la République, Evariste Ndayishimiye et le secrétaire général du Cndd-Fdd, Révérien Ndikuriyo.
Il a finalement été renvoyé, accusé d’avoir divulgué des secrets sur la construction de la salle de conférence internationale de Kigobe qui a été qui été inaugurée en grande pompe par le chef de l’Etat, le 1er mars . Une autre faute lui reprochée, est sa responsabilité dans la panne d’un groupe électrogène.
C’est ce mercredi 12 avril vers 13 heures que le ministère de la Sécurité publique a apporté des précisions, sur son compte Twitter : « Ngendakuriyo Janvier, ex-employé de l’Assemblée nationale a été appréhendé par la Police nationale hier pour une enquête pénale ».
C’est déplorable. Au Burundi, il est toujours interdit d’avoir un point de vue différent de celui du Chef, même quand le tien est le meilleur pour le bien de la Nation. Encore un signe qui prouvent que ces puissants ne travaillent essentiellement que pour leurs intérêts personnels.
Pourquoi l’arrêter dans la soirée. Ils devaient lui envoyé une convocation.