L’ambassadeur du Burundi en Russie estime que le jeune étudiant Jolivet Makoroka n’a pas été tué à cause de sa nationalité. Il a fait savoir que les enquêtes sur ce meurtre sont en cours.
« La police russe est en train de faire des enquêtes, elle ne nous a pas encore donné le rapport», confie Edouard Bizimana, ambassadeur du Burundi à Moscou.
Néanmoins, l’ambassade du Burundi en Fédération de Russie confirme l’assassinat de l’étudiant Jolivet Makoroka, 31 ans, à l’intérieur du campus à Moscou.
Elle explique que cet étudiant était porté disparu depuis jeudi dernier et que son corps a été retrouvé dimanche matin, non loin de son foyer universitaire.
La communauté burundaise de Russie s’est recueillie sur le lieu où l’étudiant Jolivet Makoroka aurait été assassiné ce mercredi, 28 octobre. Une marche silencieuse a été aussi faite par l’ambassadeur du Burundi à Moscou, il était en compagnie du recteur de l’Université d’État de Construction de Moscou, où cet étudiant assassiné suivait une formation. C’était pour se recueillir à l’endroit où son corps sans vie a été retrouvé.
Des discours ont été prononcés après les dépôts des gerbes de fleurs. « Il n’a pas été tué parce qu’il était Burundais, il était au mauvais endroit au mauvais moment », a soutenu l’ambassadeur Edouard Bizimana. Et d’exiger de la lumière sur sa mort. Le vice -recteur de l’université d’État de Construction de Moscou a décrit Jolivet Makoroka comme un étudiant sérieux et travailleur.
L’Ambassade du Burundi en Russie a annoncé la mort de cet étudiant le 25 septembre. Pour rappel, en 2019, un autre étudiant burundais, Prosper Harerimana, avait été assassiné dans ce pays. L’ambassadeur Bizimana regrette que les résultats de l’enquête sur son assassinat ne lui ont pas encore été communiqués jusqu’ici.