40 mois après l’assassinat d’Ernest Manirumva, vice-président de l’Observatoire de la Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques (Olucome), Pacifique Nininahazwe, délégué général du Forum pour le Renforcement de la Société Civile (Forsc), indique que c’est malheureux que les coupables ne soient pas encore traduits en justice.
<doc4931|right>Il demande à la cour d’appel de Bujumbura d’explorer toutes les pistes pour faire la lumière sur les faits et traduire en justice toutes les hautes personnalités citées dans cette affaire. « Nous voulons savoir leur rôle dans l’assassinat d’Ernest Manirumva », précise Pacifique Nininahazwe.
Le dossier est enregistré à la cour d’appel sous le numéro RPCA 402, mais celui-ci attend les annotations du Tribunal de Grande Instance et la transmission finale du dossier.
Le délégué général du Forsc trouve bizarre qu’un juge affirme vouloir rendre justice et qu’en même temps il ne considère pas toutes les pistes évoquées dans ce dossier : « Soit le juge n’a pas besoin de faire la lumière sur ce qui s’est passé, soit il détient la vérité, mais ne veut pas qu’elle soit connue. »
C’est important, indique Pacifique Nininahazwe, que la justice explore toutes les pistes et qu’elle n’hésite pas à utiliser des éléments nouveaux ignorés lors de la première instance. « Nous voulons savoir qui a fait quoi », martèle-t-il.