Neuf jours après l’arrestation arbitraire et la mort atroce de Léandre Bukuru, la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme(CNIDH) sort de son silence et exige au gouvernement des enquêtes fiables sur tous le cas d’assissinats.
<doc2079|left>Dans une déclaration rendue publique ce mardi 22 novembre lors d’une conférence de presse tenue à son siège de Bujumbura, la CNIDH demande au gouvernement de prendre des mesures appropriées pour assurer des enquêtes rapides et efficaces sur les enlèvements ou disparitions devenus monnaies courantes. Emmanuel Ntakarutimana, président de la CNIDH qualifie le cas Léandre Bukuru de « grave enlèvement ».
Selon Emmanuel Ntakarutimana, après avoir eu écho de ce drame sur les médias, la CNIDH a désigné deux commissaires pour enquêter sur le cas : « Les enquêtes sont encore en cours pour identifier les responsables de ce meurtre », a-t-il signalé.
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Cette commission affirme que l’enterrement de feu Léandre Bukuru est au coeur d’un désaccord entre les autorités judiciaires de Gitega et les membres de la famille. Ainsi, la Commission s’engage à soutenir la famille du défunt dans ses revendications pour un enterrement digne, respectueux des normes culturelles et juridiques du pays. Elle compte ensuite assurer une assistance judiciaire à la famille afin que sa cause soit défendue dans les normes d’un procès juste et équitable.