11 mai 2014, Datus Nshimirimana, militant des FNL, est tué par balles. C’est un proche à la fois d’Agathon Rwasa et Jacques Bigirimana, deux camps FNL rivaux. Trois personnes soupçonnées sont déjà entre les mains de la police. Pourtant, l’allure que prend l’enquête inquiète sa famille et ses compagnons de lutte.
11 mai 2014 aux environs de 19h15min. Datus Nshimirimana est tué par balles au quartier Muyaga de la commune de Gihosha (rural). Ses meurtriers, témoignent des habitants de Muyaga, étaient venus avec lui : « Ils étaient assis à la banquette-arrière de sa voiture. » Selon ces sources, il était encore tôt et les gens grouillaient de partout : « Nous avons eu l’impression qu’ils échangeaient en amis.»
Deux minutes plus tard, alors que ces habitants ne se doutent de rien, racontent-ils, un militaire du quartier leur annonce qu’une personne vient d’être assassinée tout près de son domicile : « Nous n’avons pas entendu les coups de feu parce que du coup, le pneu de devant, côté gauche a explosé». Apparemment, la victime a perdu ses réflexes et son pied droit est resté appuyé sur l’accélérateur, apprend-on sur le lieu du drame.
D’après des sources concordantes à Muyaga, Datus Nshimirimana a reçu une balle dans la tête. Il est mort sur le champ. Ses assassins ont par la suite pris le large emportant avec eux son téléphone portant le numéro de la compagnie Smart (75512220). « Ils se seraient évadés dans la direction de la rivière Nyabagere », indiquent ces habitants.
Il y avait encore du monde, disent ses sources, si le conducteur s’était arrêté tout près du cabaret du quartier, ses bourreaux n’auraient pas osé commettre le forfait.
L’administrateur communal et le chef de quartier sont vite contactés, ainsi que la police. Dans la foulée, sur le lieu du crime, nos sources signalent également la présence d’un cadre du Service National des Renseignements (SNR), un certain Dieudonné.
Vers 21heures, les administratifs et la police décident de conduire le cadavre à la morgue du Centre hospitalo-universitaire de Kamenge (CHUK). Selon d’autres sources, c’est ce cadre du SNR qui a aidé pour enlever le véhicule de M. Nshimirimana à Muyaga. Mais d’après D.J., qui a requis l’anonymat, à la morgue du CHUK, il n’était pas là avec les autres.
La seul question qui m’est venue à l’ésprit est celle ci « Est ce que les personnes qui tuent au moins ne fis q’une seconde ils pensent que leur fin se situe ou?la vie eternel!!!!! » la mort étant le commun des mortels je trouve qu’il n’est pas nécessaire voir meme débile de se salir les mains en otant la vie de quelqu’un peux importe la cause.
Et à la famille éprouvé j’en profite pour leur adresser mes sinceres condoleances
la politique la politique la politique et ses coulisses,
que Dieu m’en garde !
@bornto….
You finally get it! Voila pourquoi nous sommes derriere Mbonimpa, pour conjurer cette barbarie.
Que son ame repose en paix.
Courage à Iwacu, votre documentaire est vraiment professionnel! Il faut souvent donner des primes d’encouragement à vos travailleurs qui s’acquittent d’une tâche aussi professionnelle comme celle-ci. Voilà une documentation professionnelle présentée sans parti-pris.
La veuve et les orphelins de Datus nécessitent un bienfaiteur qui les aiderait à quitter le pays, à l’instar de celui qui aidé « Joséphine et ses enfants », la femme impliquée dans le dossier « Bamvuginyumvira ». Cette famille est en danger car il est de toute évidence que la femme de Datus connaît les assassins de son mari et ceux-ci le savent bien. Malheureusement à Toyota, Mbonimpa est en prison. Je ne suis pas d’accord avec lui mais, malgré qu’impliqué dans des affaires de montage, il paraît qu’il aide beaucoup de gens qui sont dans cette situation: si fautif qu’il soit, la société a quand même besoin de ses services, il faut qu’on le libère!!! Ce n’est que mon souhait, je ne puis rien de plus!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
None kubera iki aba dd mwiruka inyuma yabantu bahavye iyonzira karengane qu’il soit tutsi ou hutu moi ça ne me dit rien ce que je sais son sang parle devant Dieu et les gahini préparent vous à fuir kandi ntigihugu nakimwe kwisi kizobakira muzopfa mwangara kubera umuvumo uvuye mwijuru
1. Que feu Datus soit tutsi ou hutu, aucune importance
2. Pourquoi les journalistes cherchent à interroger un OPJ car que cela relève du secret professionnel?
3. Difficile d’établir la responsabilité de cet assassinat entre les compagnons de lutte. Soit règlement de compte, soit il était devenu incontournable dans la recherche de la réunification et que ceux qui s’y sont opposé l’ont éliminé
4. Clair et net que ces arrestations ne visent pas la recherche des auteurs mais l’emprisonnement de ceux qui sont derrière Rwasa
5. Je n’aime ni Rwasa ni Bigirimana, mais honnêtement , c’est Bigirimana qui handicape la vie au FNL.
6. La véritable solution aux problèmes du FNL est que le pouvoir en place renonce à la politique de « diviser pour régner) dont le commandant de bord n’est que le ministre de l’intérieur.
Je l’ai lu tout l’article. A la fin je ne sais que dire. Je ne sais s’il faut commenter.
Que l’on en soit encore à l’étape de liquider quelqu’un pour ses opinions politiques (à moins que les faits soient autres) est tout simplement très triste et dommage pour notre Nation.
Sans les connaitre, sa veuve et ses petits enfants me font de la peine.
Triste Nation.