Incohérence, stratégie de médiation ? Tout le monde y perd son latin, pardon son Swahili ! Difficile en effet de comprendre le virement à 180 degrés du facilitateur dans le dialogue inter burundais.
Fin décembre 2016, l’ancien président tanzanien, Benjamin Mkapa, semblait soutenir Bujumbura. Il a déclaré, sans tourner la langue, que la question du troisième mandat du président Pierre Nkurunziza ne se posait plus, et qu’il allait focaliser les discussions sur les élections de 2020. Bujumbura a jubilé alors que c’était la colère au sein du Cnared, la plateforme de l’opposition radicale, qui a d’ailleurs récusé la médiation de Mkapa.
Entre-temps, des tractations ont eu lieu et une délégation de cette coalition est allée rencontrer le président Yoweri Museveni, médiateur.
Pour le nouveau round d’Arusha, 16-18 février, les « key players » du Cnared y sont conviés. Malgré la brouille à l’interne, ils s’y sont rendus. Apparemment, M. Mkapa n’a pas tenu compte des exigences, du veto de Bujumbura, qui n’a pas apprécié.
Bujumbura dénonce « l’organisation de la présente session qui s’écarte de l’habituel esprit de concertation pour ce qui concerne l’établissement de la liste des invités ainsi que l’ordre du jour de la session. » Pour lui, il est hors de question de s’asseoir avec les « acteurs violents notamment des putschistes recherchés par la Justice.»
Une information en provenance d’Arusha va semer le trouble. Selon les reporters d’Iwacu , la médiation a affirmé que le gouvernement du Burundi « n’était pas invité à ce round. » Pourtant, sur la liste de 33 invités à ce dialogue, signée Benjamin William Mkapa, il était prévu trois représentants du gouvernement. Troublant.
Le dialogue inter burundais, dans le contexte actuel, est une négociation à peine voilée. Sa réussite suppose la présence des vrais protagonistes, dont le gouvernement.
Pour sa crédibilité et pour son efficacité, la médiation doit inviter le gouvernement, le convaincre de s’asseoir ensemble avec ceux-là même qu’il qualifie d’acteurs violents. Sinon, ce sera l’échec. Et comme le disait feu Julius Nyerere lors d’Arusha I, ce sera une perte de temps et d’argent, « waste of time and money »
Jusque là la liste des invités paraît incomplète! Même si ils inviterait tous les membres du CNAREDA, la liste resterait incomplète! A côté du CNARED il y a Godefroid Niyombare à la tête, Gaciyubwenge, Gaciyubwenge, Cyrille Ndayirukiye et tout son orchestre du putsch, les groupes rebelles qui ne cessent de polluer le monde virtuel avec leurs armes redoutables (médiatiques et déclarations incessantes).
Cher Monsieur,
Comment Mkapa se priverait de surprendre s’il a en face de lui des hommes et femmes qui ne cessent de surprendre…Ce qui se passe au Burundi est en film, un e pièce de théâtre où l’improvisation dictée par le caractère insaisissable de ce que le problème, objet de litige et/ou différend peut être…S’agit-il d’un génocide comme une partie des politiciens l’exhibe auprès de cette fameuse communauté internationale? Si c’est le cas, Mkapa n’a pas les compétences pour régler ce genre de crime et l’on négocie pas dans un contexte de génocide…..
Mais alors de quoi s’agit-il ? D’un problème de sécurité pour uns? Mais alors lesquels puisque l’on observe des retours au pays des hommes et femmes politiques et non des moindres, un ancien président de la Republique, une ancienne vice-présidente de la Republique, des parlementaires et autres..Bref, on dira qu’ils sont vendus. N’empêche que d’autres anciens dignitaires et non membres du clan cndd-fdd vivent au Burundi et que paradoxalement et ensuite , des présidents des partis vivent au pays et revendique haut et fort leur appartenance au cnared ( Léonce Ngendakumana par ex..) au moment où son vice-président dit craindre le pire et préfère vivent en Belgique, en tant que « Frodebu-Cnaredien! comme son frère de vice-président de son part et l’un n’est plus hutu que l’autre et rivalisent dans les critiques envers le parti au pouvoir!
Donc, résumons: quel est le problème?
@ayuhu, si je vous comprends il n y a aucun problème au Burundi. Pas de génocide mais les morts tutsi ne seraient que des suicides? Les réfugiés par centaines de milliers par simples caprices ? Des pourparlers de Arusha sans motif valable ? C’est peut être un travail que vous exécuter pour un compte , il est bien fait pour la compréhension.
Cher ami,
Je crois que ce sont les émotions qui ont parlé et je vous comprend parfaitement. En revanche, ne prêtez pas les propos qui ne sont pas les miens.
Juste vous invitez à vous questionner….
– certains cnarediens ( membre du cnared) vivent à Bujumbura comme Léonce Ngendakumana et d’autres disent vivre à l’étranger par peur. C’est légitime. En revanche, quelle peur qu’éprouverait Bamvuginyumvira que n’éprouve Léonce Ngendakumana. Les deux sont cnarediens, frodebustes, hutu si vous voulez et Léonce critique plus le pouvoir que ne le fait Bamvuginyumvira…Problème izali wapi?
– certains cnarediens quitte Arusha pour rentrer à Bujumbura et d’autres en Belgique…allez-y comprendre quelque chose!
– Et Arusha dans tout ça? allez-y comprendre quelque chose!
Arusha a déjà échoué. Nul part au monde on convie aux négociations des gens sans projet avide seulement de pouvoir et remplis de vengeances. Busokoza ou Minani? Anicet ou ou Nyangoma? Ils ont suffisamment montré leur capacité. Rien de nouveau. Ce n’est non plus Sinduhije qui abandonna les siens aux mains de la police un certain 8mars.
Moi je suggèrerait que les acteurs politiques qui ont su se retirer de la scène politique publique puissent sortir et nous dire ce qui ils espéraient et ce qu’ils ont eu. Le plus honnêtement possible j’aimerai entendre l’éditorialiste de ce journal nous raconter sa vie politique d’antan.
P.S. S’il faut me censurer dites moi ma faute pour que je puisse me corriger. Tous les noms cités appartiennent aux acteurs publics
ce que nous voyons c’est la guerre entre la constitution et l’accord d’arusha.
A vrai dire l’accord d’arusha n’a pas d’inportance.
cet accord devrait etre insirrer dans la constitution
l’accord d’arusha ne devrait pas etre utiliser par les minorites pour etre les majority.
Tot ou tard cette accord va etre detruit par le peuple.
Seul la constitution qui bien sur protege les minorities et la democratie avec un referundum du peuple peut etre accepter et statble
on ne veut plus un accord d’arusha faible ou affaiblissant la constitution.
on ne peut plus un accord d’arusha que le belge ou n’importe aura a tjrs utiliser pour y retourner a chaque fois que il ya un petit problem.
@eric
Vous donnez l’impression d’avoir un cerveau hors contrôle et mentalement dérangé!!
@Meurlsaut
Non seulement vous avez des dons de politologue, mais aussi vous voilà lancé comme psychiatre!
Vous êtes (sur) doué!
@Bakari : pas besoin d’avoir fait des études de psychologie pour comprendre que ce Eric n’a plus tous ses neurones en place. Ou alors, c’est nous, auquel cas vous nous ferez l’honneur de traduire dans un langage compréhensible sa logorhée…
@Bakari
Ni politologue ni psychiatre! Seulement vous dire que les propos et les interventions de certains de vos acolytes dd(cas de Mr eric) sont d’un ridicule qui dépasse l’entendement et un ramassis de n’importe quoi! Un conseil à leur prodiguer:soigner le fond et la forme de leurs réactions et ils se feront comprendre.
Un coup de chapeau à Yves.
Excellente synthèse.
Qu’est-ce qu’il y a à négocier à Arusha? Le mandat?Le départ de P.N?Le gouvernement de transition?
En vérité rien!
So it’s really a waste of time and money!
waste of time and money?truly,indeed!And it is what Mkapa wants-to earn money as much as he he could through Bloodshed of Burundi’s people
Rubbish! What evidence have you got to support your accusations?
Oui, c’est une perte de temps et d’argent. Que peut-on attendre de là si le principal belligérant, le gouvernement, est absent. Mkapa et son équipe doivent être neutres et indépendants pour réussir. Sinon, salue échec et le pire peut arriver..