Pour les partis et acteurs politiques de l’opposition, le climat n’est pas propice au changement de la Constitution. C’est l’une de leurs propositions à la 4ème session du dialogue inter burundais en cours pour la sortie de la crise.
Ils soulignent plutôt la nécessité de la réhabilitation des partis politiques fragmentés en lambeaux. Ils évoquent le FNL, l’Uprona et l’UPD Zigamibanga.
Ils mettent l’accent sur le « strict » respect des dispositions relatives aux réunions politiques et au fonctionnement des partis politiques et l’obligation du respect de l’Accord d’Arusha.
D’après eux, le sommet des chefs d’Etats de l’EAC du 6 juin 2015 a recommandé le respect de cet accord signé sous la médiation de Nelson Mandela : «La Constitution traduit la lettre et l’esprit de l’Accord d’Arusha. Elle ne peut pas donc être révisée sans altérer cet esprit».
Ils exigent la libération «inconditionnelle des prisonniers politiques et d’opinion». Ils citent entre autres des manifestants au troisième mandat. Et soulignent la levée de mandats d’arrêt émis.
Ils insistent sur la cessation des persécutions notamment contre des membres des corps de Défense et de Sécurité suspectés de sympathie envers l’opposition.
Signalons que les acteurs et partis politiques de l’opposition demandent également la réouverture des medias fermés et la réhabilitation des organisations de la société civile « irrégulièrement » suspendues ou radiées.
Qu’est-ce que c’est que ce langage?
« L’esprit de l’Accord d’Arusha? » :
Il est où cet esprit? Est-il saint? Est-il sain? Comment peut-on le respecter? Qui doit le respecter? Qui ne doit pas le respecter? Peut-on le changer? Qui peut le changer? Peut-on le remplacer? Par quel autre esprit? Qui va procéder à son remplacement? Peut-on le faire disparaître? Comment? Où? À Arusha même? Ailleurs?
Qui a créé cet esprit? Et comment?
Tout le monde parle de cet esprit mais personne ne semble avoir le courage et la clairvoyance de nous l’exposer « concrètement »!
J’ai envie de parler à cet esprit :
P.-S. : Quand la querelle nous divise et qu’on souhaite une récconciliation, avons-nous vraiment besoin de le faire au forceps? Vivement un autre esprit!
L’avenir tres proche reserve des surprises agreables a ceux qui soutiennent les Accords de Paix d’Arusha 2000. L’opposition devrait tracer sa ligne rouge. Elle devrait faire attention au jeux des Presidents de l’EAC qui jouent les prolongations en faveur de leur collegues burundais. Qu’est-ce qui guarantit que le soi-disant document ( dont on connait meme pas nom a deux jours de sa signature) sera respecte? Pourquoi l’Accord d’Arusha n’a pas ete respecte? Il faut se preparer a utiliser d’autres alternatives pour faire venir la paix au Burundi, coute que coute.
Respecter l’esprit des Accords d’Arusha veut dire abandonner le mandat illégal en cours et surtout cesser de tripatouiller la constitution pour se maintenir au pouvoir à vie. Cela semble très difficilement acceptable par l’auteur principal des malheurs en cour au Burundi depuis avril 2015…! En effet, il voit dans la présidence à vie une façon d’échapper, en partie, aux poursuites judiciaires internationales qui s’annoncent pour bientôt. A mon humble avis, il se trompe car le Burundi n’est pas le Soudan et l’auteur principal de la crise burundaise n’est pas Omar Hassan el-Bechir, loin de là..! Si Arusha 2017 ne nous reserve aucune surpirse par contre l’avenir proche est rès intéressant pour notre pays, je pense. Let us wait and see.
@SENYAMWIZA Jean Claude
« …l’auteur principal de la crise burundaise n’est pas Omar Hassan el-Bechir, loin de là..! »
Que possède de spécial Omar Hassan el-Bechir? Des couilles? D’autres en ont aussi!
Ces opposants doivent rentrer niko bimeze none bicaye bakora iki