L’Olucome se réjouit de la reprise du dialogue inter-burundais du 27 novembre au 8 décembre. Toutefois, il demande l’équilibre dans le choix des invités.
«Selon certaines informations, le nombre des invités à la prochaine session serait improportionnel par rapport aux deux parties en conflit», relève l’Olucome. Sur ce, il demande à la médiation d’inviter paritairement «ceux qui soutiennent que les Accords d’Arusha ne soient pas enterrés et que la Constitution ne soit pas amendée et ceux qui soutiennent que ces accords tombent dans les oubliettes et que la Constitution soit amendée sans tenir compte des conclusions du dialogue inter-burundais externe.» Et de souligner qu’en cas de conflit, une partie ne mène pas un dialogue avec ceux qu’elle veut. «Ceci pour demander à la médiation d’inviter tout vrai protagoniste dans la crise burundaise lors de cette prochaine session.»
L’Olucome souhaite qu’à sa sortie, la médiation puisse mettre en avant les différents préalables lui soumis par la société civile, dont cette organisation. Lesquels préalables sont notamment l’arrêt immédiat des violences et des discours de haine, la suspension immédiate du processus de révision de la Constitution dans le contexte actuel de crise, la suspension des lois limitant la jouissance des libertés publiques d’association et de réunion…
Dilapidation des biens publics
Dans ce communiqué de presse de ce mercredi 22 novembre, l’Olucome dénonce ce qu’il appelle une dilapidation des biens publics à grande vitesse, depuis la crise de 2015. «Certaines sociétés internationales, dont CVMR, société d’exploration des minerais d’origine canadienne, sont en train de s’accaparer la richesse nationale sans suivre aucun principe de transparence et les lois en matière de passation des marchés publics.» L’Olucome demande alors à la médiation et aux parties en conflit d’exiger du gouvernement l’arrêt de cette forme de «vol organisé des biens publics ».
L’Olucome dénonce enfin l’arrestation de deux défenseurs des droits de l’Homme, en l’occurrence Germain Rukuki et Nestor Nibitanga respectivement employés de l’Acat Burundi et de l’Aprodh, et l’emprisonnement de trois membres de la Parcem pour perturbation de la sécurité publique. L’Olucome sollicite les Nations unies, l’Union africaine et la CEA ainsi que les participants à ces pourparlers «d’exiger du gouvernement du Burundi de protéger ces personnes et de les libérer dans l’immédiat et sans condition.»
première réponse : il n’est pas burundais…
la réponse en ici haut est destinée a Antille qui se pose la question de savoir où est roger crettol.
Peut importe où il est, il n’est pas burundais. Partant, sa capacité de s’inviter dans les débats sur les problèmes des burundais s’en trouve affecté
@Is
Essayer de voir Roger Cretol comme un simple utilisateur du forum d’Iwacu-Burundi.org.
Vous, moi et tous les autres, personne n’a du prouver qu’il est burundais avant d’envoyer son commentaire.
IL FAUT QUAND MEME ARRETER VOTRE RAISONNEMENT XENOPHOBE ET TERRE A TERRE.
Aho sha Rufyiri uragenda Arusha ubashushe umutwe kabisa !
Pour l’OLUCOM, «…. le nombre des invités à la prochaine session serait improportionnel par rapport aux deux parties en conflit» et de proposer la parité en terme d’invités entre «ceux qui soutiennent que les Accords d’Arusha ne soient pas enterrés et que la Constitution ne soit pas amendée et ceux qui soutiennent que ces accords tombent dans les oubliettes et que la Constitution soit amendée sans tenir compte des conclusions du dialogue inter-burundais externe.». De telles prises de position sont pathétiques et renvoient à une société d’un autre temps, sans loi ni règle, ou seule l’anarchie guide les affaires. C’est aussi une société d’un autre genre, celui des esclaves où il y a pas hiérarchie sociale face au maître. C’est enfin le déni de l’existence même d’état et des institutions. Cela rappelle finalement le spectacle auquel l’on a assisté ..avant 2015 ( il faut le dire) où la société civile s’était érigée en mode de gouvernement parallèle où certaines institutions internationales – et pas des moindres- avaient tendance à la considérer et à la situer au pied d’égalité – si pas plus- avec les institutions étatiques! L’on connait la suite avec les tentatives de déstabilisation par cette même société civile interposée!
Rassurons-nous, ces temps sont révolus!
@Jean-Pierre Ayahu
Le miracle s’est produit !!!
Pour une (et seule) fois, nous sommes d’accord. Que *tous* ceux qui ont quelque chose à dire dans cette session de dialogue le disent, et clairement. La parité numérique ne me paraît pas essentielle – un point de vue juste et productif devrait trouver des supports hors du cercle où il a été élaboré … peut-être …
Il est primordial que le dialogue puisse s’installer, et que les rancoeurs s’apaisent après cette longue période de construction de barricades mentales. Que les egos s’effacent un peu, le temps du dialogue et le l’élaboration de compromis.
Reste à espérer que la médiation soit à la hauteur de la tâche difficile qui l’attend, et qu’elle mérite enfin son nom de médiation.
Monsieur Crettol,
Vous etes en Suisse ou au Burundi?
Et vous, monsieur Antille, êtes-vous valaisan ou burundais ?
Je suis depuis 2015 avec les refugies en Afrique…..
@Antille
L’Afrique a des réfugiés partout; de quel côté êtes-vous?